Les rues Hardy, Lionel-Gauthier, Budapest et une partie de la rue Abbé-Desrosiers sont plongées dans le noir depuis la fin de l’hiver.
Une situation qui n’est pas sans susciter un climat d’inquiétude chez les résidents de ce secteur de Saint-Vincent-de-Paul, situé au quadrant sud-est du boulevard de la Concorde et de la rue Joly.
Sans nouvelles
À la mi-mars, Isabelle Dunn, qui réside tout près du cimetière St-Vincent-de-Paul, a constaté que les lampadaires sur sa rue ainsi que ceux des rues avoisinantes ne fonctionnaient plus.
Au bout d’un mois, Mme Dunn a fait une première requête au Service 311 qui n’a pas porté fruit. Sa seconde requête adressée un mois plus tard est aussi tombée dans l’oubli.
À sa troisième tentative, en juin, un employé de la Ville de Laval lui aurait confié que ce problème avait été soulevé par des résidents du coin et que les requêtes avaient fermé malgré le fait qu’elles n’étaient pas réglées.
Hydro-Québec serait finalement venu réparer certains petits éléments, mais la source du problème proviendrait d’un équipement appartenant à la Ville, selon la requérante.
«C’est plate qu’après cinq mois, nous, les résidents, devons courir après la Ville pour se faire donner des explications, déplore Isabelle Dunn. On n’a plus de lumière depuis la mi-mars, c’est un peu pathétique.»
Notons que Christine Poirier, membre du comité exécutif de la Ville avec qui Mme Dunn a pu discuter de l’enjeu, n’avait pas retourné l’appel du Courrier Laval au moment de mettre sous presse.
Dangers
Évoquant des actes de vandalisme au cimetière St-Vincent-de-Paul, qui voisine avec le quadrilatère privé de lumière, Isabelle Dunn ne cache pas son inquiétude.
«Je pense à la dame qui souhaite promener son chien où il n’y a pas de lumière. J’ai des enfants et des rues non éclairées, ce n’est pas très sécuritaire. L’automne arrive à grands pas et il va faire noir à 16h. Ça m’inquiète.»
Manque de services
Seulement accessibles par le boulevard de la Concorde Est et le boulevard Lesage, les quatre rues plongées dans le noir sont souvent oubliées des services publics, poursuit la principale intéressée, qui en veut pour preuve les poubelles qui ne sont pas toujours ramassées.
«Il a fallu que je fasse une requête pour nettoyer la rue. J’ai autre chose à faire que de demander aux services publics de passer dans notre coin», termine-t-elle.