La Coopérative jeunesse de services du Marigot (CJS) a présenté un bilan estival à la hauteur des attentes de ses membres lors de sa soirée de fermeture, le 22 août, au Bureau municipal des loisirs du secteur 2, devant une quinzaine de personnes.
Les 14 jeunes de 14 à 17 ans, formant le comité exécutif, ont récapitulé les grandes lignes de leur projet estival «Jeune Union de Services» (J.U.S), et ont expliqué les comités qu’ils ont pilotés (finances, ressources humaines, promotion), ainsi que les tâches du conseil exécutif comprenant la présidente, la secrétaire et la trésorière.
Lors de la soirée, ils ont également dressé un bilan financier de leurs contrats et activités d’autofinancement. Les animateurs en charge de la supervision du projet ont ensuite remis aux jeunes un certificat de participation et une lettre de recommandation.
Expérience formatrice
L’expérience de gestion qu’ont vécue les jeunes a été particulièrement formatrice. «Dans l’ensemble, nous avons reçu de beaux témoignages, et les jeunes ont appris à travailler ensemble dans le respect», exprime Véronique Corbeil, animatrice pour la CJS.
Sur une période de 7 semaines de travail, les membres ont déniché 10 contrats, autant dans les domaines résidentiel que commercial, et se sont partagé les recettes en ristourne. Parmi leurs secteurs d’expertise, les services ayant eu le plus de succès restent la tonte de pelouse et le lavage de vitres dans les quartiers Pont-Viau et Chomedey.
D’après Mme Corbeil, l’organisation désire l’an prochain consacrer de l’énergie à faire valoir l’accompagnement à domicile pour les personnes âgées, un secteur que les membres auraient aimé mieux exploiter cet été.
Autofinancement et visibilité
La vente directement aux portes des produits écologiques Sanzo, une lotion nettoyante pour les voitures sans eau et sans rinçage, a été une activité d’autofinancement qui a également donné un bon coup de pouce aux membres.
Les jeunes ont fait valoir l’existence de la coopérative tout au long de la période estivale en étant présents sur les médias sociaux et en affichant des pancartes dans le quartier.