«Le juge a considéré qu’il n’y avait pas de projet pilote alors notre injonction n’était pas valide», mentionne Georges Tannous, président du Comité provincial de développement et de concertation de l’industrie du taxi (CPCDIT) et président de Co-Op Taxi Laval.
«Le juge a indiqué que ce n’était pas une urgence d’agir alors que depuis l’entrée en vigueur de l’entente avec Uber, nos chauffeurs de taxi sont victimes d’un important préjudice, déplore-t-il.
Dépôt d’une autre injonction
Le président de Co-Op Taxi Laval et l’industrie du taxi refusent de voir cette décision comme un revers. D’ailleurs, M. Tannous a affirmé que les avocats déposeront aujourd’hui (22 septembre) au palais de justice de Montréal une nouvelle procédure pour forcer la multinationale à cesser ses activités.
«On nous a dit qu’il n’y a pas d’urgence de suspendre quelque chose qui n’existe pas, ça veut dire qu’il n’y a pas de projet pilote. Une chose est certaine, le service Uber est illégal et le gouvernement ne fait rien», insiste-t-il.
«C’est encourageant puisque le juge nous a demandé de revenir débattre sur le fond dans trois mois», ajoute-t-il.
Plusieurs saisies
M. Tannous souligne que depuis le 8 septembre, date d’entrée en vigueur de la loi 100, le Bureau du taxi de Montréal (BTM) a effectué 34 saisies pour transport illégal.