Total Métal Récupération (TMR), une compagnie qui œuvre dans le domaine de la récupération et du triage, est derrière ce projet de 70 M$ dont les détails ont été dévoilés le 1er décembre, dans les locaux du 2000, Léopold-Hamelin.
Sous le toit de cette usine, l’entreprise sera à même de recevoir et traiter jusqu’à 50 000 tonnes de ferraille mensuellement, dont des carcasses de voitures, appareils électroménagers et tout métal en provenance du milieu industriel.
«Nous aiderons à réduire les gaz à effet de serre de 497 tonnes par année. Nous sommes soucieux du développement durable, alors l’usine respectera les normes environnementales les plus strictes», a expliqué avec fierté Jean-Guy Hamelin, président et chef de la direction de TMR inc et l’un des 24 investisseurs privés du projet.
Portée internationale
Les métaux seront amenés par camion, pesés, déchiquetés et triés au moyen d’équipements de dernière génération. À travers ce processus, il sera possible de séparer les métaux ferreux des non ferreux et «de détecter les plus petites parcelles de métal pouvant être récupérées». Tout métal amené à ces installations fait également l’objet d’une inspection en matière de radioactivité.
Le centre de tri lavallois, qui comprendra 4 bâtiments principaux sur une superficie de 777 000 pieds carrés, aura une portée internationale puisque les produits recyclés seront envoyés aux quatre coins de la planète, dans des fonderies et aciéries.
Présent à la conférence de presse, le maire Marc Demers était visiblement heureux de cet investissement en sol lavallois. «C’est une bonne nouvelle, 70 M$ et 70 emplois créés. Ça prouve que l’environnement et l’écologie ne sont pas en opposition avec l’économie.»