Qui dit retour de l’hiver dit hausse de la méfiance envers le monoxyde de carbone, dont les risques d’exposition augmentent lors de cette saison.
Le monoxyde de carbone est un gaz inodore, incolore et sans goût.
Il se forme lorsque l’on brûle des combustibles, tels que le bois ou les granulés de bois, le charbon, le gaz naturel, l’huile, le propane ou l’essence.
L’exposition à de faibles concentrations de monoxyde de carbone provoque des symptômes similaires à ceux de la grippe, comme la fatigue, l’essoufflement, les maux de tête, faiblesses musculaires ainsi que la perte partielle ou totale de la fonction d’un ou de plusieurs membres.
Lors de l’expositions à fortes concentrations ou à l’exposition prolongée de faibles concentrations, le monoxyde de carbone peut causer une mauvaise vision, des étourdissements, une difficulté à penser et des douleurs à la poitrine.
Face à de très fortes concentrations, une personne peut faire des convulsions, tomber dans le coma et même mourir.
Afin de prévenir ces risques, il est recommandé d’installer un détecteur de monoxyde de carbone et de veiller à l’entretien des appareils de combustion par des professionnels. (C.P./IJL)