Lors de sa dernière comparution, le 21 juin, on apprenait que le procès allait durer deux semaines et qu’environ une dizaine de témoins seraient entendus.
Les infractions commises remontent à la période d’août à octobre 2015, alors qu’une des victimes a porté plainte aux policiers pour voie de fait et séquestration perpétrés par Valcourt.
Les enquêteurs ont ensuite appris notamment que l’accusé s’était livré à du proxénétisme sur au moins deux femmes dans la mi-vingtaine et qu’il aurait bénéficié d’un avantage pécuniaire dont il savait avoir été obtenu à la suite de services sexuels rendus.
Lors de son arrestation, vers le 25 octobre 2015, le présumé proxénète avait en sa possession un bâton télescopique dans un dessein dangereux ainsi qu’une somme de plus de 11 000$ qu’il savait provenir de la commission d’une infraction.
Détenu depuis
Donald Valcourt a rencontré sa victime sur Faceboook. Il a ensuite entamé une relation amoureuse avec cette dernière. Puis, lors d’un voyage dans le sud, il lui suggère qu’elle pourrait commencer à offrir des services sexuels pour lesquels ils sépareraient les revenus à 50%, ce qu’elle accepte. Rapidement toutefois, la victime alléguée devra remettre la totalité des sommes à Donald Valcourt.
«Il contrôlera aussi son cellulaire ainsi que ses allées et venues, puis l’empêchera de sortir du domicile», indique le procureur.
Une autre victime alléguée, que l’on apprend être escorte aussi, habite alors dans la même résidence au même moment. Cette dernière donne 40$ pour chaque 100$ qu’elle gagne en tant qu’escorte.
À la lumière de ces faits et compte tenu du lourd passé judiciaire de l’accusé, le juge n’a pas accepté la remise en liberté de Valcourt, qui est toujours détenu à ce jour.
À propos des antécédents judiciaires de l’accusé, on recense différentes peines d’emprisonnement allant de 9 à 20 mois depuis 1999: voie de fait causant lésion, séquestration, voies de fait armé.