Les enquêteurs de la Division des disparitions et des dossiers non résolus de la Sûreté du Québec ont procédé aujourd’hui, à L’Établissement La Macaza, à l’arrestation de Réal Courtemanche, 61 ans, relativement au meurtre de Marie-Chantal Desjardins.
Le suspect comparaîtra au cours des prochaines heures au palais de justice de Saint-Jérôme, pour répondre a un chef d’accusation de meurtre au premier degré.
Rappel des faits
Le 20 juillet 1994, le corps de Marie-Chantale Desjardins, alors âgée de 10 ans, a été retrouvé dans le boisé situé derrière le centre commercial Place Rosemère, peut-on lire dans la section des dossiers non résolus du site Web de la SQ.
On y spécifie que la jeune fille a été victime d’un meurtre. Quatre jours avant cette triste découverte, la mère de la victime avait rapporté sa disparition à la police de Sainte-Thérèse.
On apprend également que Marie-Chantale fréquentait une école primaire de Blainville. Elle se trouvait alors en 3e année.
«Quelques semaines avant sa disparition, la victime, son demi-frère et sa mère avaient emménagé avec le conjoint de la mère, à Sainte-Thérèse.
La dernière journée où Marie-Chantale avait été vue vivante, le 16 juillet; elle avait quitté sa résidence en bicyclette, vers 9h30, pour se rendre chez une amie.
Toutefois, cette dernière s’apprêtait à quitter. Elle est donc repartie à bicyclette.
Plusieurs témoins affirment l’avoir vue ou lui avoir parlé à un casse-croûte billard situé sur la rue Turgeon, à Sainte-Thérèse, et ce, durant l’avant-midi et en début d’après-midi.
Il s’agissait d’un lieu régulièrement fréquenté par la victime, surtout les deux semaines avant sa disparition.
De 15h à 17h30, elle se trouvait chez une amie à Sainte-Thérèse. Un témoin affirme par ailleurs l’avoir vue sur sa bicyclette en direction est, sur la rue Turgeon à Sainte-Thérèse, vers 21h30 ou 21h40.
Persévérance et aboutissement
C’est grâce au travail minutieux et de longue haleine des enquêteurs de la division des dossiers non résolus de la Sûreté du Québec, en collaboration avec le laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale, et les méthodes innovantes utilisées de nos jours en biologie judiciaire, que le suspect a pu être identifié et arrêté, indique la SQ dans un communiqué diffusé dans la matinée du mardi 12 décembre 2023.
La SQ en profite pour rappeler qu’en tout temps, le public peut également transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.