Mis à jour le 01 juillet 2025 à 16h41
Le conseil des commissaires de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier a adopté une résolution condamnant les compressions de 570 millions de dollars imposées au réseau public de l’éducation par le gouvernement du Québec.
Effectivement, l’instance a jugé que la mesure nuira directement aux élèves et au personnel, tout en sapant les fondements mêmes du système de l’éducation publique au Québec.
«Il ne s’agit pas que de chiffres sur un bilan comptable, précise James Di Sano, président et fier diplômé de la Commission scolaire, par voie de communiqué. Ces montants représentent du personnel de première ligne, du soutien direct en classe, des ressources pour les besoins particuliers et la santé mentale, et ultimement, la réussite des élèves. J’ai prêté serment envers ma commission scolaire et envers les élèves et les parties prenantes que nous desservons. Je refuse de nuire à l’éducation de nos élèves. Je refuse de leur faire payer le prix de la mauvaise gestion des fonds publics par le gouvernement provincial.»
La résolution, proposée par le président Di Sano, dénonce les compressions qu’il juge «préjudiciables, inexcusables, et en contradiction directe avec l’objectif déclaré de préserver les services aux élèves». L’élu réclame qu’elles soient annulées immédiatement.
«On nous dit de faire plus avec moins de ressources, alors que les personnes au pouvoir s’octroient des récompenses, indique le président James Di Sano, dans la même communication aux médias. Ce n’est pas faire preuve de leadership. C’est trahir la confiance du public, et ce sont nos élèves, particulièrement les élèves ayant besoin de soutien supplémentaire, qui en feront les frais.»
Le conseil des commissaires a réaffirmé son engagement envers l’éducation centrée sur l’élève et a promis de continuer à défendre la transparence, l’équité et l’investissement responsable dans les écoles publiques du Québec. (C.P./IJL)



