La société Bristol Myers Squibb (BMS) Canada annonce l’approbation par Santé Canada d’un traitement de deux cycles de bichimiothérapie à base de platine chez les patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC).
Contrairement aux traitements oncologiques classiques, qui ciblent directement la tumeur, l’immuno-oncologie permet d’activer le système immunitaire de l’organisme pour l’aider à reconnaître les cellules cancéreuses et les attaquer.
Cette approbation marque l’arrivée sur le marché du premier traitement du CPNPC associant une bithérapie immuno-oncologique et une chimiothérapie de durée limitée au Canada.
«Le CPNPC demeure la forme de cancer du poumon la plus répandue, affirme le Dr Kevin Jao, professeur adjoint à l’Université de Montréal et oncologue médical à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Grâce à cette approbation, les patients admissibles auront désormais la possibilité d’obtenir la nouvelle bithérapie immuno-oncologique qui offre un taux de survie à plus long terme.»
L’étude
L’approbation de Santé Canada est fondée sur les résultats de l’essai clinique de phase III.
L’étude a satisfait tant à son critère d’évaluation principal qu’à ses critères d’évaluation secondaires clés, démontrant une meilleure survie globale et meilleure survie sans progression.
Le taux de réponse global serait supérieur avec la bi-immunothérapie combinée à une chimiothérapie limitée par rapport à la chimiothérapie seule.
«Depuis plus de quatre ans, ce traitement est devenu la première immunothérapie dont l’usage a été approuvé chez les patients traités antérieurement, marquant ainsi une nouvelle ère et transformant le traitement du CPNPC, déclare Al Reba, Directeur général, BMS Canada. Nous nous engageons à poursuivre la recherche d’approches innovantes en matière de traitement du cancer du poumon afin de pouvoir continuer à fournir les bons médicaments aux patients et à améliorer leur qualité de vie et leurs chances de survie.»
Les essais cliniques pivots en oncologie fréquemment menés à l’échelle internationale sont de plus en plus importants pour évaluer l’innocuité et l’efficacité des médicaments anticancéreux en vue de leur approbation par les différentes autorités. (D.V.)