Depuis novembre 2015, elle travaille sur ce gigantesque projet en compagnie de son frère Maxime, de ses cousines Roxane et Marilyn ainsi que leur conjoint Stéphan Côté (comédien) et Stéphane Guilbert (directeur artistique).
«Nous voulions vraiment que les gens ne se sentent pas à Laval quand ils entrent chez nous, lance l’Olympienne avec des yeux pétillants. Nous voulons les transporter à Londres dans les années 30 et aussi dans un party de chalet dans le nord.
«Nous offrons des jeux immersifs, de là l’idée de notre nom de compagnie Immersia. Ce sont des jeux grandeur nature», enchaîne-t-elle.
Dès le 28 octobre, les visiteurs pourront donc participer à l’un ou l’autre des deux thèmes: le Cabaret de Piccadilly (Londres) et le Party de chalet (nord). Immersia est situé au 3065, rue Peugeot, dans le parc industriel de Laval.
Énigmes
Les visiteurs doivent résoudre une série d’énigmes, afin de s’échapper de l’ancienne loge de mademoiselle Albani, où son fantôme hante les murs. Ils ont 60 minutes pour le faire.
«Nous avons mis le paquet sur les décors. On se croit vraiment à Londres ou dans un chalet», confie celle qui voue un amour sans borne pour la ville des olympiades de 2012.
«Nous voulons offrir une expérience unique. Nous sommes prêts à accueillir les esprits les plus compétitifs et imaginatifs qui soient», enchaîne-t-elle.
Des fans
Roseline et son équipe ont participé à de nombreuses reprises à des jeux d’évasion. «Nous avons eu la piqûre. On y allait souvent. Nous avons eu cette idée quand j’ai participé à l’enterrement de vie de jeune fille de Roxane, en septembre 2015», précise la multiple médaillée en plongeon.
Maxime Filion, le frère de Roseline, a toujours voulu lancer son entreprise. Il a d’ailleurs grandement participé au plan d’affaires avec Roxane, qui a également une expertise en la matière ayant sa compagnie, Production Bulles.
«Je pense qu’on se différencie des autres entreprises de jeux d’évasion. Des gens sont venus dans nos salles pour tester les scénarios et on a pu s’ajuster parfaitement», mentionne Maxime.
«Notre équipe s’assure d’une évolution dans le milieu du jeu d’évasion en mettant de l’avant des créations vidéo hors pair et une immersion totale par des décors enchanteurs. Nous vous réservons des surprises», ajoute-t-il.
Né au Japon
Un concept natif du Japon, apparu au Québec en 2013, les jeux d’évasion occupent désormais une place importante dans le palmarès des activités québécoises. Si la majorité des entreprises se retrouvent à Montréal, on en compte maintenant deux à Laval.
Autres salles
Les jeux sont conçus entièrement par Roseline et ses précieux acolytes. Il y aura aussi une nouvelle salle, présentement en construction, qui accueillera des compétiteurs au début de 2017. Ce volet à caractère compétitif durera 20 minutes. «Ce sera réservé au deux contre deux ou un contre un. C’est important d’avoir de la compétition», souligne Maxime.
«Cette expérience d’Immersia sera unique. Nous voulons créer ce sentiment d’urgence d’excitation. Ce sera un thrill
de classe mondiale», ajoute-t-il.
À découvrir
«Nous voulions nous installer dans notre ville natale pour non seulement offrir aux clients un jeu excitant, mais pour également mettre de l’avant un service personnalisé pour ceux qui désirent de faire d’Immersia leur destination festive», raconte Roseline Filion.
«Que ce soit pour un enterrement de vie de jeune fille, pour une activité corporative ou une réception de Noël par exemple, il est possible d’organiser le tout avec la formule clé en main», termine-t-elle.
D’autres scénarios et d’autres pièces suivront au cours des prochains mois, des prochaines années.
Retraite?
La plongeuse de 29 ans, qui prépare son après-carrière, n’a pas encore annoncé sa retraite. «Je sais que je passerai beaucoup de temps ici.»
Avant de prendre sa décision de se retirer du plongeon, Filion réfléchit à la possibilité de faire un dernier tour de piste. Une chose est certaine, elle ne chômera pas au cours des prochains mois. Outre sa nouvelle entreprise, elle suit des cours de communication avec sa bonne amie Jennifer Abel, en plus de compléter sa formation à l’Université de Montréal.