Dans le cadre de la série de portraits des joueurs du Rocket de Laval, l’attaquant Alexandre Alain revient sur son arrivée dans le circuit professionnel.
Quand tu as commencé à jouer au hockey, est-ce qu’il y a des joueurs que tu regardais?
En grandissant, j’ai regardé des joueurs comme Patrice Bergeron qui vient de Québec comme moi. Et l’été, je m’entraîne avec Jonathan Marchesseault (Golden Knights de Las Vegas) et Yanni Gourde (Lightning de Tampa Bay), deux joueurs qui ont montré beaucoup de persévérance, n’ayant jamais été repêchés. Ce sont des exemples à suivre. De m’entraîner avec eux, ça me permet vraiment de me pousser.
Lors de ton passage avec l’Armada, tu étais aux études en Science de la nature au cégep de Saint-Jérôme, est-ce que tu étudies encore?
Oui j’ai pris deux cours à distance à l’Université Laval, un en nutrition et l’autre en entrepreneuriat. Si je rentre en médecine ou physiothérapie, ils seront crédités. Par contre, pour l’instant je me concentre sur le hockey.
À ton arrivée dans la Ligue américaine, as-tu vécu une période d’adaptation?
C’est sûr. Les gars professionnels sont plus forts, plus gros et plus vieux. J’avais besoin de faire cette adaptation et je souhaitais juste la faire le plus rapidement possible. À mon avis, je jouais bien depuis le début de l’année, mais contribuer offensivement, c’est certain que c’est le fun pour moi, mais aussi pour l’équipe.
Rapidement à ton arrivée, tu es devenu une tête d’affiche au Cégep de Saint-Jérôme, as-tu toujours aimé t’impliquer?
Oui vraiment. Tout le monde le sait que pour moi, les études, c’est important. De pouvoir être le porte-parole du cégep et le promouvoir, c’est un honneur.
Qu’est-ce que tu aimes le plus de la ville depuis que tu es là?
Étant un gars de famille, avoir la chance d’être à proximité de ma blonde et mes amis et jouer devant eux, c’est un plus pour moi.
Quel type de musique écoutes-tu?
Je suis un gars de musique québécoise dont Kaïn. À part ce groupe, je n’ai personne en particulier. Je vais voir les succès sur iMusic et c’est ce que j’écoute.
Quels sont tes intérêts en dehors du hockey?
J’aime bien le plein-air dont le hiking. C’est sûr qu’en dehors du sport, l’univers médical m’intéresse beaucoup.
D’où provient cette passion pour la santé?
Plus jeune, je suis tombé malade et de passer du temps à l’hôpital, ça m’a fait réaliser que ça me passionne. Et c’est pour ça que je mets beaucoup d’effort dans mes études, parce que je sais que ma passion est vraiment là. Ça me garde des portes ouvertes.
Le 17 novembre, Alexandre Alain a croisé le fer avec son ami et ancien coéquipier Alex Barré-Boulet, voici ce qu’il avait à dire quelques jours avant l’affrontement.
«On avait une belle complicité. C’est spécial de l’affronter, sachant qu’on a joué deux ans sur le même trio. On est vraiment de bons amis et on a gardé contact. C’est un excellent joueur de hockey. Il va avoir du succès.»