Les enquêteurs ont d’abord parlé à plusieurs personnes, principalement des collègues de travail et cadres, dont les quatre plaignants qui soutiennent avoir été victimes d’intimidation et menaces depuis plusieurs années.
À la suite de ces rencontres, au vu des incidents rapportés, les enquêteurs ont amassé suffisamment de preuves pour rencontrer les deux cols bleus en cours d’après-midi. Ceux-ci devaient ensuite être mis en état d’arrestation et relâchés sous promesse de comparaître à une date ultérieure. Ils devraient faire face à des chefs d’accusation d’intimidation, menaces et harcèlement.
La comparution ne devrait pas avoir lieu avant six à huit semaines.
Réaction syndicale
Vendredi dernier, la Ville de Laval a suspendu les deux individus avec solde le temps de l’enquête.
Du côté du Syndicat des cols bleus de Laval, on confirme qu’un formulaire de plainte de harcèlement, relié à certains événements de cette histoire, a déjà été rempli il y a au moins quatre ans. L’employeur avait alors fait enquête et décidé de ne pas retenir la plainte.
«On veut que nos travailleurs et travailleuses oeuvrent dans un milieu sain avec le sourire tous les matins, de dire Martin Gagnon, président du Syndicat. L’intimidation, le harcèlement et les menaces, on n’accepte pas ça. On prend ça au sérieux. Mais il n’est pas question de commenter la situation présente. Personne n’a encore été déclaré coupable et nous laissons l’enquête faire son cours.»