La Ville de Laval soutient être la première ville au Québec à signer un partenariat stratégique avec l’Association québécoise des technologies (AQT) dans le cadre du programme Mon commerce en ligne, qui promet d’accompagner 5000 commerçants de la province dans leur optimisation numérique.
Cette association a notamment pour objectif de faciliter l’accès au programme à 250 détaillants lavallois pour les initier et leur permettre d’amener leurs activités commerciales en ligne et leur transformation numérique à leur plein potentiel.
Ce partenariat est accompagné d’une aide financière de 112 500$ qui permettra aux commerces lavallois admissibles de profiter d’un rabais substantiel pour adhérer au programme, soit 250$ sur une valeur de 750$, peut-on lire dans le communiqué de la Ville.
Le programme Mon commerce en ligne prévoit 4 heures de coaching de l’École des entrepreneurs du Québec, de la formation adaptée à la situation de chaque commerce, 10 heures d’accompagnement par un conseiller spécialisé ainsi qu’un accès à une plateforme de formation afin de dresser un bilan numérique, enrichir ses connaissances et mettre en œuvre des actions planifiées.
Autres renseignements
Pour être admissibles au programme, les détaillants lavallois doivent avoir moins de 100 employés et posséder un maximum de 4 succursales sur le territoire.
Les entreprises intéressées sont invitées à communiquer directement avec le Service du développement économique pour valider leur admissibilité au 450 978-5959 ou à lavaleconomique@laval.ca.
«Grâce à ce partenariat, les détaillants lavallois pourront (…) maximiser leur utilisation du numérique pour accroître leurs performances, qu’elles soient en ligne ou en succursale, de déclarer Nicole Martel, présidente-directrice générale de l’AQT, via communiqué. L’accompagnement personnalisé en transformation numérique est adapté à leur réalité et aussi à leurs ambitions!»
«Environ 25 400 personnes travaillent dans le secteur du commerce de détail, ce qui représente 16 % des emplois à Laval, d’ajouter Stéphane Boyer, vice-président du comité exécutif et responsable du développement économique dans la même communication aux médias. Il est donc important pour Laval de soutenir les projets de virage numérique afin de stimuler la croissance et assurer la prospérité de cette industrie.»
Faits saillants
Selon le Diagnostic sectoriel de la main-d’œuvre du commerce de détail au Québec 2020-2023, le commerce de détail au Québec compte principalement (64%) des établissements de moins de 10 employés.
Pour ces établissements, le passage au numérique, la vente en ligne et les attentes élevées des consommateurs en matière de livraison représentent souvent de grands défis.
Notons qu’au Québec, la majorité des commerces possèdent un site Web, mais moins de la moitié (36%) de ces sites sont transactionnels.
Également, soulignons qu’avant de se rendre dans un magasin, 72 % des internautes québécois en ont consulté l’inventaire sur Internet.
De plus, le montant dépensé par les cyberacheteurs québécois est estimé à 10,5 G$, en 2018. Le géant du Web. Amazon recevrait 15% de ces dollars dépensés en ligne. (B.L.)