L’organisme de pression veut connaître l’opinion des Lavallois sur certaines questions relatives aux projets de construction résidentielle, nommément les grandes tours d’habitation, et aux processus entourant leur approbation.
Ce coup de sonde permettra d’orienter les interventions à venir auprès de l’administration Demers, explique la porte-parole Sabrina Di Matteo.
L’Envol
Cette initiative n’est pas étrangère au fait qu’une demande de permis pour le projet immobilier Les Condominiums L’Envol soit actuellement en traitement au Service de l’urbanisme de la Ville.
«Il est difficile d’obtenir des réponses quant à l’évolution du projet», déplore l’organisme, qui se bat contre ce développement projeté au 268, boulevard Lévesque, de biais à la marina Commodore, à Pont-Viau.
Selon les plans connus, la tour s’élèverait sur 18 étages. Une résolution du comité exécutif, datée du 1er mai 2013, autorisait d’ailleurs le projet de lotissement lié à cet immeuble de 126 logements.
«Les résidents ne veulent pas de cette tour qui fera ombrage au parc Henri-Dunant et qui contredit totalement les principes du Programme particulier d’urbanisme [PPU-Cartier] du secteur», fait valoir Pas de tours dans ma cour dans son communiqué publié le 20 février.
Ayant largement contribué à faire mourir dans l’œuf les tours jumelles de 28 étages qui se profilaient sur le site de la marina Commodore, ce mouvement né d’une mobilisation citoyenne, à l’été 2013, souhaiterait qu’on limite à 4 étages les projets immobiliers adjacents à la rivière et à 6 étages les projets sur les boulevards urbains.
«Nous croyons que cette approche favoriserait un développement harmonieux et intégré à l’échelle des quartiers constitués majoritairement de résidences unifamiliales», termine Pas de tours dans ma cour, tout en reconnaissant «la volonté de l’administration actuelle d’écouter les citoyens et de réviser les plans d’aménagement de Laval dans une perspective durable».