C’est par lettre, le 29 juin, que le Ministère a fait connaître sa décision. Durant la dernière année, le Centre de ressources périnatales (CRP) avait multiplié les démarches afin d’assurer sa pérennité (campagne de financement, dépôt d’une pétition de 1234 signatures à l’Assemblée nationale) et tous les espoirs étaient permis de se faire entendre du ministre Barrette.
«Il y avait des indices qui nous encourageaient, comme l’aide financière que nous avions eue puisée à même le budget discrétionnaire de M. Barrette, et nous avions tellement d’appui notamment de la part de la députation lavalloise», d’exprimer Lysane Grégoire, directrice générale de Mieux-Naître à Laval, toujours sous le choc une semaine après l’annonce.
Un avis de cessation d’emploi a été donné aux deux employées permanentes du regroupement et une rencontre avec le propriétaire de la bâtisse où le CRP a établi son quartier était dans les plans.
«Nous espérons poursuivre nos activités jusqu’à la fin de l’été. Nous allons continuer le service de relevailles, parce qu’il est subventionné par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, mais la personne qui l’offre ne le coordonne pas, alors on ne sait pas…», ajoute Lysane Grégoire.
Cette dernière s’explique mal pourquoi Laval ne bénéficie pas du soutien du MSSS, lui qui finance 10 centres périnataux au Québec. «À Laval, 4300 bébés naissent annuellement, le plus haut taux en province. La deuxième, c’est l’Estrie, avec 3700, et pourtant, ils sont financés», souligne Mme Grégoire.
Services déjà offerts
Interrogée sur le sujet, Francine Charbonneau, ministre responsable de Laval, a déclaré que Mme Grégoire avait travaillé très fort dans ce dossier, mais qu’elle «avait pris des engagements qui la mettait à risque», faisant référence à la location de locaux en 2015.
«À ce moment, elle n’avait toujours pas de financement récurrent», révèle la députée de Mille-Îles, soulignant que Mieux-Naître à Laval avait toutefois bénéficié d’une aide de 35 000 $ de la part du MSSS en mars, lui permettant de poursuivre sa mission pour trois mois.
Notant au passage la réalité particulière de Laval, «qui est une ville, une île, une région», l’élue provinciale a mentionné que les services de périnatalité sont déjà offerts à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé.
«Le Centre de intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval fait la démonstration au Ministère qu’il dessert bien la population. Peut-être que des services pourraient s’ajouter, mais qui ne demandent pas qu’on loue des locaux», rapporte Mme Charbonneau, ajoutant que le gouvernement devait être responsable dans la gestion des fonds publics.
Le CISSS corrobore
Du côté du CISSS, on corrobore les propos de la ministre, indiquant que «l’offre de service en périnatalité […] est complète et répond à l’orientation ministérielle en ce domaine» sur le territoire.
Les crédits que le Ministère attribue au CISSS de Laval sont tous utilisés et «nous ne pouvons donc soutenir d’autres projets».
Mieux-Naître à Laval profite tout de même d’un partenariat avec l’instance en santé pour les services de relevailles, auxquels une somme de 35 000 $ est allouée. Une entente que le CISSS est bien prêt à maintenir, malgré la situation.
Parmi les services que l’on retrouve au CISSS pour la clientèle universelle 0-4 ans, on note, entre autres, l’atelier Info-Grossesse, les cours prénataux, la visite postnatale et la clinique du prématuré.
C’est par lettre, le 29 juin, que le Ministère a fait connaître sa décision. Durant la dernière année, le Centre de ressources périnatales (CRP) avait multiplié les démarches afin d’assurer sa pérennité (campagne de financement, dépôt d’une pétition de 1234 signatures à l’Assemblée nationale) et tous les espoirs étaient permis de se faire entendre du ministre Barrette.
«Il y avait des indices qui nous encourageaient, comme l’aide financière que nous avions eue puisée à même le budget discrétionnaire de M. Barrette, et nous avions tellement d’appui notamment de la part de la députation lavalloise», d’exprimer Lysane Grégoire, directrice générale de Mieux-Naître à Laval, toujours sous le choc une semaine après l’annonce.
Un avis de cessation d’emploi a été donné aux deux employées permanentes du regroupement et une rencontre avec le propriétaire de la bâtisse où le CRP a établi son quartier était dans les plans.
«Nous espérons poursuivre nos activités jusqu’à la fin de l’été. Nous allons continuer le service de relevailles, parce qu’il est subventionné par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, mais la personne qui l’offre ne le coordonne pas, alors on ne sait pas…», ajoute Lysane Grégoire.
Cette dernière s’explique mal pourquoi Laval ne bénéficie pas du soutien du MSSS, lui qui finance 10 centres périnataux au Québec. «À Laval, 4300 bébés naissent annuellement, le plus haut taux en province. La deuxième, c’est l’Estrie, avec 3700, et pourtant, ils sont financés», souligne Mme Grégoire.
Services déjà offerts
Interrogée sur le sujet, Francine Charbonneau, ministre responsable de Laval, a déclaré que Mme Grégoire avait travaillé très fort dans ce dossier, mais qu’elle «avait pris des engagements qui la mettait à risque», faisant référence à la location de locaux en 2015.
«À ce moment, elle n’avait toujours pas de financement récurrent», révèle la députée de Mille-Îles, soulignant que Mieux-Naître à Laval avait toutefois bénéficié d’une aide de 35 000 $ de la part du MSSS en mars, lui permettant de poursuivre sa mission pour trois mois.
Notant au passage la réalité particulière de Laval, «qui est une ville, une île, une région», l’élue provinciale a mentionné que les services de périnatalité sont déjà offerts à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé.
«Le Centre de intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval fait la démonstration au Ministère qu’il dessert bien la population. Peut-être que des services pourraient s’ajouter, mais qui ne demandent pas qu’on loue des locaux», rapporte Mme Charbonneau, ajoutant que le gouvernement devait être responsable dans la gestion des fonds publics.
Le CISSS corrobore
Du côté du CISSS, on corrobore les propos de la ministre, indiquant que «l’offre de service en périnatalité […] est complète et répond à l’orientation ministérielle en ce domaine» sur le territoire.
Les crédits que le Ministère attribue au CISSS de Laval sont tous utilisés et «nous ne pouvons donc soutenir d’autres projets».
Mieux-Naître à Laval profite tout de même d’un partenariat avec l’instance en santé pour les services de relevailles, auxquels une somme de 35 000 $ est allouée. Une entente que le CISSS est bien prêt à maintenir, malgré la situation.
Parmi les services que l’on retrouve au CISSS pour la clientèle universelle 0-4 ans, on note, entre autres, l’atelier Info-Grossesse, les cours prénataux, la visite postnatale et la clinique du prématuré.