Les citoyens réclament donc une audience conjointe avec la Commission scolaire (CSDL) et la Municipalité. Rappelons que la CSDL et la Ville proposaient de détruire la moitié du parc de Cluny, un espace vert situé au cœur d’un quartier défavorisé, pour y construire un nouvel établissement, qui accueillerait 600 élèves dès 2019.
Pétition
La présidente du conseil d’établissement de l’école de l’Arc-en-ciel, Roxane Borgès-Da Silva, a remis une pétition de 520 noms à Louise Lortie, présidente de la CSDL.
«Les multiples représentations au conseil municipal et au Conseil des commissaires n’ont rien donné. Le maire et la présidente de la CSDL se renvoient la balle et donnent aux citoyens un argumentaire contradictoire», déplore Mme Borgès-Da Silva.
Les femmes en colère
Graciela Mateo, du Centre des femmes de Laval, affirme que ses membres, pancartes à la main, sont en colère d’apprendre que le parc de Cluny sera remplacé par du béton. «Les gens de Laval-des-Rapides n’ont pas été consultés. Oui, nous sommes conscientes que nous avons besoin d’une école, mais c’est impensable de faire disparaître cet espace vert. C’est inacceptable!»
Mme Mateo ne comprend plus rien. «La Ville veut construire un parc dans un lieu cimenté dans Laval-des-Rapides, alors qu’elle veut détruire le parc de Cluny pour y mettre du ciment.»
Les citoyens exigent que la commission scolaire trouve un autre endroit pour aménager le nouveau bâtiment, notamment sur les terrains de Compétences-2000. Le secteur compte déjà trois autres écoles primaires (toutes remplies au maximum de leur capacité) à distance de marche.
Louise Lortie persiste et signe. Elle estime que le parc de Cluny est l’endroit idéal, notamment parce qu’il ne nécessite aucun changement de zonage. «On a besoin d’une nouvelle école rapidement dans le quartier et on aura besoin d’une école secondaire bientôt.»
Elle dit comprendre les préoccupations des résidents, mais la commission scolaire doit faire un compromis.
La CSDL et la Ville de Laval mettront tout en œuvre pour limiter la perte d’espace dans le parc: construction sur trois étages plutôt que deux, réduction du nombre d’espaces de stationnement, débarcadère minimaliste.
La CSDL compte aménager un deuxième terrain extérieur de basketball et un terrain de jeu avec modules, en plus de permettre l’accès au gymnase double de l’école aux résidents du quartier. Par ailleurs, des frais de 40 $ l’heure pour payer un concierge seront exigés aux locataires du gymnase.
Demande jugée abusive
Voyant qu’il y avait contradiction dans les réponses obtenues par la Ville et la présidente Louise Lortie, Mathieu Ouimet, qui fait partie du comité citoyen, a fait une demande d’accès à l’information, le 26 mai, à la CSDL et à la Ville. M. Ouimet voulait mieux comprendre les négociations entre les deux parties.
La CSDL a qualifié sa demande d’abusive dans une lettre envoyée le 6 juin, refusant du même coup de lui répondre. «Il appert que pour identifier et analyser l’ensemble des documents sur une période de plusieurs mois, la CSDL devrait investir des centaines d’heures de travail. Cela aurait pour conséquence de perturber les activités de la CSDL et de compromettre sa mission qui consiste à assurer la prestation de services éducatifs», pouvait-on lire dans la missive du secrétaire général de la CSDL, Jean-Pierre Archambault.
Ce dernier a indiqué qu’il soumettra à la Commission d’accès à l’information du Québec une requête visant à faire déclarer la demande d’accès de M. Ouimet abusive aux termes de l’article 137.1 de la Loi.
Pour sa part, la Ville lui a signifié, le 9 juin, qu’elle se prévalait du délai additionnel de 10 jours prévu par la Loi pour lui donner une réponse.
Les citoyens réclament donc une audience conjointe avec la Commission scolaire (CSDL) et la Municipalité. Rappelons que la CSDL et la Ville proposaient de détruire la moitié du parc de Cluny, un espace vert situé au cœur d’un quartier défavorisé, pour y construire un nouvel établissement, qui accueillerait 600 élèves dès 2019.
Pétition
La présidente du conseil d’établissement de l’école de l’Arc-en-ciel, Roxane Borgès-Da Silva, a remis une pétition de 520 noms à Louise Lortie, présidente de la CSDL.
«Les multiples représentations au conseil municipal et au Conseil des commissaires n’ont rien donné. Le maire et la présidente de la CSDL se renvoient la balle et donnent aux citoyens un argumentaire contradictoire», déplore Mme Borgès-Da Silva.
Les femmes en colère
Graciela Mateo, du Centre des femmes de Laval, affirme que ses membres, pancartes à la main, sont en colère d’apprendre que le parc de Cluny sera remplacé par du béton. «Les gens de Laval-des-Rapides n’ont pas été consultés. Oui, nous sommes conscientes que nous avons besoin d’une école, mais c’est impensable de faire disparaître cet espace vert. C’est inacceptable!»
Mme Mateo ne comprend plus rien. «La Ville veut construire un parc dans un lieu cimenté dans Laval-des-Rapides, alors qu’elle veut détruire le parc de Cluny pour y mettre du ciment.»
Les citoyens exigent que la commission scolaire trouve un autre endroit pour aménager le nouveau bâtiment, notamment sur les terrains de Compétences-2000. Le secteur compte déjà trois autres écoles primaires (toutes remplies au maximum de leur capacité) à distance de marche.
Louise Lortie persiste et signe. Elle estime que le parc de Cluny est l’endroit idéal, notamment parce qu’il ne nécessite aucun changement de zonage. «On a besoin d’une nouvelle école rapidement dans le quartier et on aura besoin d’une école secondaire bientôt.»
Elle dit comprendre les préoccupations des résidents, mais la commission scolaire doit faire un compromis.
La CSDL et la Ville de Laval mettront tout en œuvre pour limiter la perte d’espace dans le parc: construction sur trois étages plutôt que deux, réduction du nombre d’espaces de stationnement, débarcadère minimaliste.
La CSDL compte aménager un deuxième terrain extérieur de basketball et un terrain de jeu avec modules, en plus de permettre l’accès au gymnase double de l’école aux résidents du quartier. Par ailleurs, des frais de 40 $ l’heure pour payer un concierge seront exigés aux locataires du gymnase.
Demande jugée abusive
Voyant qu’il y avait contradiction dans les réponses obtenues par la Ville et la présidente Louise Lortie, Mathieu Ouimet, qui fait partie du comité citoyen, a fait une demande d’accès à l’information, le 26 mai, à la CSDL et à la Ville. M. Ouimet voulait mieux comprendre les négociations entre les deux parties.
La CSDL a qualifié sa demande d’abusive dans une lettre envoyée le 6 juin, refusant du même coup de lui répondre. «Il appert que pour identifier et analyser l’ensemble des documents sur une période de plusieurs mois, la CSDL devrait investir des centaines d’heures de travail. Cela aurait pour conséquence de perturber les activités de la CSDL et de compromettre sa mission qui consiste à assurer la prestation de services éducatifs», pouvait-on lire dans la missive du secrétaire général de la CSDL, Jean-Pierre Archambault.
Ce dernier a indiqué qu’il soumettra à la Commission d’accès à l’information du Québec une requête visant à faire déclarer la demande d’accès de M. Ouimet abusive aux termes de l’article 137.1 de la Loi.
Pour sa part, la Ville lui a signifié, le 9 juin, qu’elle se prévalait du délai additionnel de 10 jours prévu par la Loi pour lui donner une réponse.