Santé Canada a approuvé le produit KEYTRUDA, en association avec la chimiothérapie, pour le traitement des patients atteints d’un cancer du sein triple négatif non résécable, localement récidivant ou métastatique.
Pour l’utiliser, les patients ne peuvent avoir reçu de chimiothérapie auparavant et les tumeurs du cancer doivent exprimer le PD-L1.
Ce produit de l’entreprise Merck, aussi connu sous le nom de MSD à l’extérieur des États-Unis et du Canada, vise une clientèle qui a moins d’options de traitement que celles avec un cancer hormonodépendant ou HER2 positif.
«Il peut être dévastateur de recevoir un diagnostic de cancer du sein triple négatif, a indiqué Cathy Ammendolea, présidente du conseil d’administration du Réseau canadien du cancer du sein, par voie de communiqué. Les patients peuvent s’inquiéter de la nature agressive de la maladie et des options thérapeutiques limitées qui s’offrent à eux, mais cette annonce peut redonner espoir aux patients et aux membres de leur famille qui sont engagés dans un tel parcours.»
Pour le moment, il s’agit d’une approbation conditionnelle qui est fondée sur les résultats d’une étude pivot de phase III. Celle-ci a démontré la capacité du produit à «améliorer la survie sans progression en association avec une chimiothérapie, comparativement à la chimiothérapie seule», peut-on lire dans le document émis par Merck.
Rappelons que le cancer du sein est l’un des cancers les plus fréquents chez les Canadiennes et constitue la deuxième cause de décès attribuable au cancer pour les femmes au pays. En 2021, plus de 27 000 Canadiens ont reçu un diagnostic de cancer du sein. (N.P.)