L’organisation des Canadiennes de Montréal, évoluant dans Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF), a annoncé que la Place Bell sera son domicile pour la saison 2018-2019.
Au total, les Canadiennes disputeront 7 matchs sur les 14 prévus à la maison, en plus d’y tenir une partie de ses opérations quotidiennes et séances d’entraînement. L’autre moitié des rencontres seront soit au complexe Bell de Brossard ou centre Claude-Robillard, à Montréal.
Cinq des parties à la Place Bell auront lieu sur la glace communautaire alors que les deux autres, dont le match d’ouverture, seront disputées sur la patinoire du Rocket de Laval.
Pour Mark Weightman, vice-président du développement et des opérations de Place Bell et du Rocket de Laval, cette annonce est la preuve que le hockey féminin n’arrête pas d’évoluer. «L’équipe mérite d’avoir la chance d’être dans un endroit de première classe comme la Place Bell», a-t-il mentionné.
Les joueuses ont un vestiaire réservé pour elles du côté des glaces communautaires. Son emplacement fait en sorte qu’elles vont pouvoir se déplacer aisément sur la patinoire principale.
L’attaquante étoile Marie-Philip Poulin, qui fait son retour après avoir passé la dernière année avec l’équipe canadienne, a été impressionnée lorsqu’elle a vu pour la première fois la glace de la Place Bell. «C’est tellement éclairé avec le gros jumbotron, a-t-elle dit ébahie. Pour nous, jouer dans un amphithéâtre comme ça, c’est comme si on se faisait traiter comme des professionnelles.»
Objectif familial
De l’avis de la directrice générale des Canadiennes de Montréal, Meg Hewings, cette association avec le Rocket et la Ville de Laval est bonne pour l’organisation. «C’est plaisant d’avoir un partenariat et d’être sur la même surface que le Rocket, parce que nous avons des valeurs et orientations communes.»
Les deux clubs misent sur l’aspect familial pour attirer les gens à leurs rencontres. «Nous voulons avoir ce côté amical et familial à nos parties et motiver les jeunes joueuses à jouer au hockey», a déclaré Meg Hewings.
Un nouvel endroit signifie un nouveau bassin de partisans à convaincre de venir voir les parties. La DG croit que les gens qui vont assister aux rencontres seront surpris par le niveau de jeu. «Nous avons vraiment une équipe de rêve, a-t-elle dit confiante. Tous ceux qui ont regardé des matchs olympiques savent que c’est très compétitif et rapide.»
Marie-Philip Poulin espère que les familles lavalloises seront au rendez-vous et qu’une fois sur place, elles vont se rendre compte du calibre présent devant eux. «Il y a beaucoup d’olympiennes et de joueuses universitaires [dans notre équipe]», ajoute-t-elle.
Camp d’entraînement
Quelques heures seulement après l’annonce devant les médias, l’équipe sautait sur la glace pour poursuivre soncamp qui s’est amorcé il y a deux jours avec les tests physiques et médicaux.
Le tout prendra fin officiellement le vendredi 5 octobre. D’ici là, l’équipe a encore cinq séances d’entraînement et trois rencontres préparatoires face aux Stingers de Concordia, Carabins de l’Université de Montréal et Martlets de McGill.
Le match d’ouverture se tiendra le samedi 13 octobre dans un programme double, alors que le Rocket de Laval affrontera les Devils de Binghamton, à 15h, et que les Canadiennes accueilleront l’Inferno de Calgary, à 18h30.