Même si les signes ne sont pas apparents, des avancées ont été réalisées en lien avec la future construction d’un mur antibruit dans un secteur de Vimont.
Le projet, annoncé sur un panneau installé à l’angle de la rue de Trieste et du Jura en bordure de l’autoroute 440, fait état de l’aménagement d’une mesure d’atténuation du bruit en 2011-2012 entre la rue Lublin et l’autoroute 19, en partenariat avec le gouvernement du Québec.
«À l’automne 2011, des travaux souterrains de drainage en périphérie ont été faits», mentionne Julie Tremblay, agente d’information pour la Ville de Laval.
L’étape suivante consistait à travailler en collaboration avec les entreprises de réseaux techniques urbains (RTU), soit Bell, Hydro-Québec, Telus, Rogers Communication et Vidéotron, afin de planifier le déplacement des fils, qu’ils soient aériens ou souterrains.
«La relocalisation des RTU débutera dans quelques semaines. Il est difficile d’avoir un échéancier précis [pour le mur], parce que nous sommes tributaires de ces travaux. Mais il y a une bonne collaboration entre les entreprises et nous», assure Mme Tremblay.
Mur hybride
Lorsque tout sera en place, un mur sera érigé à l’est de la montée Monette et à l’ouest du boulevard des Laurentides, une distance linéaire d’environ 1,7 kilomètre.
«La partie à l’ouest de René-Laennec est aussi dans les plans, mais en raison de situations problématiques, notamment la présence d’une bretelle, nous avons décidé de scinder le projet en deux pour ne pas le retarder aux autres endroits», rapporte Mme Tremblay.
La mesure d’atténuation se traduira par un mur hybride composé de pierre, béton et paraglace plus ou moins transparent, afin de ne pas hypothéquer l’ensoleillement. On retrouve d’ailleurs un mur de ce type à Montréal, au nord de Ville-Marie, près de la voie ferrée.
«À cause de l’emplacement est-ouest, on ne pouvait pas ériger un mur végétal et il n’y avait pas assez d’emprise pour faire un talus», termine l’agente d’information.
Cette mesure, un investissement de 13 M$, viendra améliorer la qualité de vie des résidents qui doivent composer depuis nombre d’années avec le bruit et la poussière engendrés par l’autoroute 440.