Beau temps, mauvais temps, Monique Tremblay est depuis deux ans au coin de l’avenue des Lacasse et de la rue de Prince-Rupert pour permettre aux élèves de l’école primaire anglophone Terry-Fox de se rendre à l’établissement scolaire et de rentrer à la maison en toute sécurité.
La 36e récipiendaire de ce prix a reçu une plaque en cristal en forme de feuille d’érable sur laquelle est gravé son nom, accompagné d’un chèque de 500 $. L’école Terry-Fox a aussi reçu un chèque au même montant.
Touchée
Le personnel et les élèves de l’école primaire ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Le jeune Paolo Dinucci, qui vient de terminer sa cinquième année, était très heureux de traverser la rue en compagnie de la brigadière par excellence au pays. «Je me sens en sécurité avec elle. Personne n’est encore mort», raconte-t-il avec humour.
La femme de 69 ans ne pensait jamais avoir autant d’attention ni même remporter pareil honneur. «Ce sont les élèves qui ont rempli un formulaire et déposé ma candidature. J’ai appris le 13 juin que j’avais gagné. La gratitude des enfants et des parents me touchent au fond du cœur. Je ne pensais pas être si importante. Ce sont de beaux moments d’amour. Ça me touche.»
Mme Tremblay est fidèle à son poste de brigadière depuis 15 ans. Elle traverse une centaine d’élèves de l’école Terry-Fox, du lundi au vendredi, depuis deux ans. Lors des intempéries, elle est moins occupée, car plusieurs parents reconduisent leur enfant à l’école.
«Mon père a été policier pendant 20 ans à Montréal et c’est pour marcher dans ses traces que je suis devenue brigadière, souligne Monique Tremblay. Je voulais moi aussi assurer la sécurité des citoyens comme il l’a fait.»
Sécurité avant tout
Le travail d’une préposée à la brigade scolaire est de s’assurer de la sécurité des élèves qu’elle fait traverser. «Nous sommes les yeux et les oreilles des enfants quand ils traversent la rue, affirme celle qui répand elle-même de l’abrasif sur les trottoirs en hiver. J’apporte même ma pelle et je déneige le trottoir.»
La résidente d’Auteuil va encore plus loin. «Je pourrais même servir de bouclier pour les enfants.»
Les jours de verglas ou de neige, elle doit redoubler de vigilance pour être certaine que les automobilistes sont en mesure de freiner à temps, avant d’indiquer aux enfants qu’ils peuvent traverser.
«C’est vraiment important d’avoir un contact visuel avec le conducteur et de s’assurer que le véhicule est immobilisé avant de faire traverser les enfants.
«Tout se passe bien en général. La majorité des conducteurs sont corrects, mais il y a des gens impatients ou qui n’ont pas bien déneigé leur auto le matin.»
Dénonciation des conducteurs délinquants
Chaque fois qu’elle met le pied dans la rue, la brigadière Monique Tremblay doit négocier avec la présence de conducteurs inattentifs, impatients ou d’autres qui enfreignent le Code de la sécurité routière, en utilisant leur cellulaire au volant, par exemple, ou en omettant de faire un arrêt.
«Ce qui est le plus difficile, ce n’est pas les enfants ou la température, mais certains automobilistes. Quelques jours avant de recevoir cet honneur, je me suis fait insulter et crier des bêtises par un chauffeur que je retardais. Ça m’a secouée. J’ai eu de la peine. Ce prix est un baume pour moi.»
Les brigadières peuvent transmettre un numéro de plaque d’immatriculation aux policiers en cas d’infraction. Mme Tremblay l’a fait à trois reprises cette année.
Il existe deux scénarios pour la Police de Laval: envoyer des policiers près de l’école en question pour une surveillance accrue ou prendre la dénonciation précise de la brigadière afin d’émettre un constat d’infraction au conducteur rebelle.
Rappelons que toute personne qui ne respecte pas les signaux d’une brigadière s’expose à une amende de 100 $, plus les frais (49 $ et 40 $ contribution), et à la perte de trois points d’inaptitude à son dossier de conduite. Pour les véhicules enneigés, le conducteur aura également une amende au même montant, mais ne perdra pas de point d’inaptitude.
Beau temps, mauvais temps, Monique Tremblay est depuis deux ans au coin de l’avenue des Lacasse et de la rue de Prince-Rupert pour permettre aux élèves de l’école primaire anglophone Terry-Fox de se rendre à l’établissement scolaire et de rentrer à la maison en toute sécurité.
La 36e récipiendaire de ce prix a reçu une plaque en cristal en forme de feuille d’érable sur laquelle est gravé son nom, accompagné d’un chèque de 500 $. L’école Terry-Fox a aussi reçu un chèque au même montant.
Touchée
Le personnel et les élèves de l’école primaire ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Le jeune Paolo Dinucci, qui vient de terminer sa cinquième année, était très heureux de traverser la rue en compagnie de la brigadière par excellence au pays. «Je me sens en sécurité avec elle. Personne n’est encore mort», raconte-t-il avec humour.
La femme de 69 ans ne pensait jamais avoir autant d’attention ni même remporter pareil honneur. «Ce sont les élèves qui ont rempli un formulaire et déposé ma candidature. J’ai appris le 13 juin que j’avais gagné. La gratitude des enfants et des parents me touchent au fond du cœur. Je ne pensais pas être si importante. Ce sont de beaux moments d’amour. Ça me touche.»
Mme Tremblay est fidèle à son poste de brigadière depuis 15 ans. Elle traverse une centaine d’élèves de l’école Terry-Fox, du lundi au vendredi, depuis deux ans. Lors des intempéries, elle est moins occupée, car plusieurs parents reconduisent leur enfant à l’école.
«Mon père a été policier pendant 20 ans à Montréal et c’est pour marcher dans ses traces que je suis devenue brigadière, souligne Monique Tremblay. Je voulais moi aussi assurer la sécurité des citoyens comme il l’a fait.»
Sécurité avant tout
Le travail d’une préposée à la brigade scolaire est de s’assurer de la sécurité des élèves qu’elle fait traverser. «Nous sommes les yeux et les oreilles des enfants quand ils traversent la rue, affirme celle qui répand elle-même de l’abrasif sur les trottoirs en hiver. J’apporte même ma pelle et je déneige le trottoir.»
La résidente d’Auteuil va encore plus loin. «Je pourrais même servir de bouclier pour les enfants.»
Les jours de verglas ou de neige, elle doit redoubler de vigilance pour être certaine que les automobilistes sont en mesure de freiner à temps, avant d’indiquer aux enfants qu’ils peuvent traverser.
«C’est vraiment important d’avoir un contact visuel avec le conducteur et de s’assurer que le véhicule est immobilisé avant de faire traverser les enfants.
«Tout se passe bien en général. La majorité des conducteurs sont corrects, mais il y a des gens impatients ou qui n’ont pas bien déneigé leur auto le matin.»
Dénonciation des conducteurs délinquants
Chaque fois qu’elle met le pied dans la rue, la brigadière Monique Tremblay doit négocier avec la présence de conducteurs inattentifs, impatients ou d’autres qui enfreignent le Code de la sécurité routière, en utilisant leur cellulaire au volant, par exemple, ou en omettant de faire un arrêt.
«Ce qui est le plus difficile, ce n’est pas les enfants ou la température, mais certains automobilistes. Quelques jours avant de recevoir cet honneur, je me suis fait insulter et crier des bêtises par un chauffeur que je retardais. Ça m’a secouée. J’ai eu de la peine. Ce prix est un baume pour moi.»
Les brigadières peuvent transmettre un numéro de plaque d’immatriculation aux policiers en cas d’infraction. Mme Tremblay l’a fait à trois reprises cette année.
Il existe deux scénarios pour la Police de Laval: envoyer des policiers près de l’école en question pour une surveillance accrue ou prendre la dénonciation précise de la brigadière afin d’émettre un constat d’infraction au conducteur rebelle.
Rappelons que toute personne qui ne respecte pas les signaux d’une brigadière s’expose à une amende de 100 $, plus les frais (49 $ et 40 $ contribution), et à la perte de trois points d’inaptitude à son dossier de conduite. Pour les véhicules enneigés, le conducteur aura également une amende au même montant, mais ne perdra pas de point d’inaptitude.