Michel Demers a été intronisé au Temple de la renommée du hockey lavallois dans le cadre d’une cérémonie tenue le 26 novembre dernier.
Le Lavallois a été impliqué dans le hockey mineur de la région pendant 32 ans, dont 20 à titre de président.
«Michel Demers est un grand bénévole, mais surtout un bâtisseur de premier plan, mentionne l’actuel président d’Hockey Laval Michel Leblanc. […] Il a donné de son temps afin que nos jeunes puissent pratiquer le sport qu’ils aiment. Michel sera toujours le bienvenu à Hockey Région Laval… le domicile qu’il a bâti.»
«Sans prétention, je m’y attendais un jour ou l’autre avec le nombre d’années où j’ai été à la présidence, avoue-t-il. Malgré tout, tu ne sais jamais et c’est un honneur. C’était aussi une belle marque de reconnaissance de m’offrir ma journée en m’intronisant seul.»
En plus de ses années chez Hockey Laval, M. Demers a travaillé comme vice-président chez Hockey Québec. Il y a côtoyé l’ex-gardien de but lavallois Jocelyn Thibault qui est devenu le président de l’organisation provinciale. Il affirme que son embauche est probablement l’une des meilleures décisions prises durant son passage chez Hockey Québec.
Celui qui a commencé comme entraîneur-adjoint de l’équipe novice de son fils chez l’Express de Laval s’implique aussi à la Cité de la culture et du sport de la Ville de Laval depuis sa création, étant le président du conseil d’administration depuis deux ans.
«Je me suis toujours impliqué pour les jeunes, assure-t-il. C’était une passion, car j’ai continué même si je n’avais plus d’enfants dans le hockey. C’est sûr que ça m’a permis de créer des liens d’amitié avec beaucoup de gens, mais ç’a toujours été pour les jeunes.»
Réalisations
Michel Demers n’hésite pas bien longtemps lorsque questionné sur sa plus grande réalisation: l’augmentation des heures de glace.
«Notre manque était énorme à l’époque, se remémore-t-il. Nos infrastructures commençaient aussi à vieillir. On a travaillé des années pour améliorer l’offre et aujourd’hui, les associations louent très peu d’heures de glace.»
La création de la Place Bell était un projet majeur qui s’est concrétisé après plusieurs années. Il y a aussi le Complexe sportif Guimond, dans Chomedey, qui compte désormais une grande patinoire et deux petites glaces.
«Au départ, on louait des heures de glace, puis on a voulu l’acheter quand le propriétaire cherchait à vendre, poursuit M. Demers. On a travaillé très fort. Ç’a été beaucoup de discussions jusqu’à ce que le deal se fasse. On a un peu payé la note, mais ç’a été une des bonnes acquisitions des dernières années.»
Au total, la facture s’est élevée à 14 M$ pour la Ville de Laval.
L’ex-président d’Hockey Laval retient également le retour de l’équipe M18 AAA dans la région après quelques années à jouer ses matchs locaux à Saint-Eustache. Il affirme aussi que l’organisation sportive s’est positionnée «en avant de la parade» pour développer.
«On a levé la main en premier sur plusieurs projets pilotes proposés par Hockey Québec, précise-t-il. Dans les dernières années, on peut penser aux matchs à demi-glace pour les joueurs du Novice. En jouant à quatre contre quatre, ils touchent maintenant plus à la rondelle. Les gardiens sont aussi un peu meilleurs avec des buts plus petits.»
La suite
Bien qu’il ne soit plus chez Hockey Laval, Michel Demers veut continuer de contribuer au développement du sport dans la région. Il espère toujours voir l’ajout d’une seconde grande glace au Complexe sportif Guimond et n’hésite pas à «le rappeler aux élus lavallois» dès qu’il en a l’occasion, note-t-il en riant.
Sinon, que ce soit pour son rôle de président de la Cité de la culture et du sport de Laval ou son entreprise familiale de voyage, Michel Demers confie qu’il se donne encore une ou deux années avant de penser à la retraite.