Après trois représentations de son premier one-woman-show en sol lavallois l’année dernière, la conteuse Marthe Laverdière revient à la salle André-Mathieu le mardi 14 janvier.
Le spectacle Marthe Laverdière fait son show est un ensemble d’anecdotes qui se superposent, racontées de façon très intime. L’artiste se décrit non pas comme une humoriste, mais bien comme une conteuse.
«Je veux que les gens me connaissent mieux; qu’ils aient cette impression d’être quasiment assis sur la scène avec moi», explique celle qui se comporte sur scène comme si elle se trouvait dans sa cuisine. C’est vraiment l’ambiance qui teinte son spectacle, poursuit-elle.
Sur les planches, Mme Laverdière aborde, entre autres, le sujet d’une petite fille du nom de Jeanne Talbot, qui est handicapée. Atteinte du syndrome de Rett atypique, un trouble du développement du système nerveux central, la petite fille est la bru de Marthe Laverdière. De fait, une partie des recettes de la tournée est destinée à la Fondation Marthe Laverdière qui vient en aide aux enfants différents.
Le rêve de l’horticultrice à long terme, est de construire une maison de répit sur la rive-sud pour les enfants en situation de handicap.
La conteuse entretient une très bonne relation avec son public. Elle est toujours à l’écoute de celui-ci et aime bien discuter avec les gens après les représentations. Mme Laverdière dit recevoir une multitude de bons commentaires.
«Des madames me disent ‘‘regarde Marthe, je me suis habillée bien normalement, je me suis pas maquillée. Je savais qu’on allait rire et on se fout de l’apparence. J’aime avoir ce bien-être là quand on va à un show. »»
Le spectacle approche le plateau des 100 000 billets vendus.
«Les salles sont pleines», poursuit la principale intéressée, très reconnaissante de l’appui que lui témoigne le public.
Une parution toute fraîche
Marthe Laverdière est également auteure.
Le 13 mars 2024, elle publiait le premier tome d’un roman historique: La Delle: Alvenia. Elle y raconte des histoires de son coin de pays, des faits vécus, les moeurs de son temps.
Dans cette oeuvre, dont le second tome paraîtra à l’automne, elle salue, entre autres, le courage des femmes des années 1900 qui étaient contraintes d’abandonner ou de cacher leur enfant né hors mariage. Ici, son héroïne se bat afin de garder son enfant.
«Je voulais montrer la force de l’amour maternel. C’est pour moi une des forces les plus puissantes de la planète», explique Mme Laverdière.
Ce livre s’inscrit dans le même style que ses parutions précédentes, évoque celle qui cherche à préserver le souvenir, la mémoire d’une époque révolue.
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