Depuis le début de l’année, le marché immobilier résidentiel lavallois évolue au même rythme que dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal.
En date du 28 février, on observait une baisse identique de l’activité avec un recul de 19 % des ventes conjuguée à une hausse soutenue du prix médian des propriétés.
À Laval, toutes propriétés confondues, le nombre de transactions est passé de 871 à 705 en comparaison aux deux premiers mois de 2021.
Prix médian
Sur le territoire de l’île Jésus, les maisons unifamiliales ont vu leur prix médian grimper à 555 000 $, une augmentation de 21 %. À la même période l’an passé, la moitié des habitations en propriété absolue se transigeait à plus de 460 000 $.
Voilà ce que révèlent, entre autres, les plus récentes statistiques établies d’après la base de données provinciale Centris, rendues publiques par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Le marché est encore plus favorable aux vendeurs lavallois de copropriétés alors que le prix médian a bondi de 27 %, passant de 305 000 à 386 250 $ en l’espace de 12 mois. Dans l’ensemble de la RMR de Montréal, la croissance fut de l’ordre de 18 %.
Du côté des 2 à 5 logements, le 22e plex le plus chèrement vendu parmi les 43 transactions complétées à la fin février avait trouvé preneur à 755 000 $ pour un prix médian en hausse de 11 % comparé aux 59 premiers jours de 2021.
Délai de vente
Quant au délai de vente moyen à Laval, il est passé de 46 à 33 jours (- 13 jours) pour la maison unifamiliale, de 51 à 45 jours (- 6 jours) pour la copropriété et de 61 à 75 jours (+ 14 jours) pour les plex.
Pour les amateurs de statistiques, les 412 maisons unifamiliales ayant changé de mains en 2022 représentent près de 60 % des 705 ventes recensées dans la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Pour leur part, les 250 condos comptaient pour 36 % des transactions enregistrées au 28 février.
Pour les mois à venir
Dans un récent communiqué, le directeur du Service de l’analyse du marché à l’APCIQ, Charles Brant, écrit: «La décision de la Banque du Canada de débuter son processus de hausse du taux d’intérêt directeur, le 2 mars dernier, marquera assez probablement le début d’une modération de l’excès de demande de propriétés pour le restant de l’année et un apaisement progressif du nombre et de l’intensité des situations de surenchère.»
M. Brant rappelle au passage qu’il s’agissait de la première hausse du taux d’intérêt directeur depuis 2018.
Enfin, pour ce qui est des inscriptions en vigueur à Laval, elles ont chuté de 20 % en un an, glissant de 891 à 714 au relevé de la fin du mois de février.