Des membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) ont manifesté, le 14 avril, devant l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé pour inciter le gouvernement provincial à mettre en place des mesures de valorisation financière permettant de reconnaître le travail effectué par le personnel travaillant en laboratoire.
«Nos laboratoires sont dangereusement désorganisés par les conséquences de la pénurie de la main-d’œuvre, qui ne fait que s’accentuer depuis un an», mentionne Natacha Pelchat, représentante nationale de l’APTS, par voie de communiqué.
Elle rappelle également que ce sont les 152 salariés des laboratoires lavallois qui ont participé aux efforts de dépistage en lien avec la pandémie de la COVID-19. Au total, plus de sept millions de tests ont été faits jusqu’à maintenant à travers la province.
L’APTS dénonce aussi la «publicité négative» effectuée par le gouvernement provincial qui «affirme publiquement depuis des années qu’une baisse du nombre de postes dans les laboratoires est à prévoir».
Actions concrètes
L’organisation syndicale a profité de cet événement pour demander la mise en place de quatre mesures concrètes qui permettraient de maintenir des laboratoires publics de qualité :
- Reconnaître l’apport du personnel de laboratoire en mettant en place des mesures de valorisation financière en contexte de pandémie;
- Reconnaître publiquement qu’il y aura la création de nouveaux postes au cours des prochaines années;
- Procéder à l’établissement du portrait actuel de la main-d’œuvre des laboratoires et en divulguer les résultats dans le cadre d’une rencontre avec l’APTS;
- Établir un plan d’action complet et concret afin de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre dans les laboratoires, comme cela se fait pour les infirmières.
La valorisation financière souhaitée par le personnel de laboratoire serait l’accès à la prime COVID-19 de 8 % et qui peut atteindre jusqu’à 1000 $. (N.P./IJL)