Bien que certains facteurs de risque de troubles neurocognitifs soient génétiques, bon nombre de facteurs sont liés au mode de vie et peuvent contribuer à réduire ce risque.
En prenant soin de sa santé physique et mentale, il est possible de réduire son risque de développer un trouble neurocognitif ou de retarder son apparition.
Les chercheurs de premier plan de la Société Alzheimer du Canada recommandent de prendre les mesures suivantes:
- Bouger! Être physiquement actif chaque jour;
- Protéger son cœur. Travailler avec un prestataire de soins de santé, surveiller et gérer la tension artérielle et la santé cardiaque. Ce qui est bon pour le cœur l’est aussi pour le cerveau!
- Rester socialement actif. Rester en contact avec famille, amis et membres de la communauté. L’isolement social, plus tard dans la vie, peut augmenter le risque de trouble neurocognitif de 60% en moyenne;
- Gérer ses problèmes de santé. Avec votre prestataire de soins, essayer de gérer les problèmes complexes, comme le diabète et l’obésité;
- Cesser de fumer. Obtenir du soutien pour arrêter ou réduire la consommation de tabac. Même plus tard dans la vie, ces étapes peuvent améliorer la santé cérébrale et réduire les risques de trouble neurocognitif;
- En cas de dépression, chercher de l’aide. La dépression, c’est plus qu’un simple sentiment de déprime. Chercher un traitement contre ce problème ainsi que du soutien contribuera à améliorer l’humeur et le fonctionnement du cerveau;
- Consommer moins d’alcool. Consommer de plus de 12 boissons standard par semaine augmente le risque de trouble neurocognitif de 20% en moyenne;
- Protéger et faire vérifier l’ouïe. La perte auditive en milieu de vie peut augmenter le risque de trouble neurocognitif de 90% en moyenne. Protéger l’ouïe contre les bruits forts. Utiliser une prothèse auditive en cas de besoin;
- Éviter les commotions et les traumatismes crâniens. Rester à l’écart des activités qui pourraient présenter un risque pour le cerveau;
- Chercher à avoir un sommeil de qualité. Essayer de bien dormir pendant 6 à 8 heures chaque nuit. En cas d’apnée du sommeil, ou d’autres problèmes de sommeil, discuter avec un prestataire de soins de santé à propos d’options de traitement.
Statistiques
Pour changer le cours des troubles neurocognitifs au Canada, il est important d’agir. Actuellement, près de 600 000 Canadiens vivent avec la maladie d’Alzheimer ou une autre forme de trouble neurocognitif.
D’ici 2050, on prévoit que ce nombre passe à 1,7 millions de Canadiens.
Selon l’Étude marquante de la Société Alzheimer, retarder l’apparition des troubles neurocognitifs d’un an pourrait éviter 500 000 cas d’ici les 30 prochaines années. Retarder leur apparition de 10 ans se traduirait par plus de 4 millions de cas en moins. (C.P./IJL)