Après que le gouvernement eut proposé une interdiction des saveurs dans les produits de vapotage à l’échelle nationale, l’Association des représentants de l’industrie du vapotage (ARIV) a diffusé un reportage sur les résultats d’une enquête réalisée par une tierce partie qui affirme que l’interdiction a aggravé la situation en exposant les jeunes et consommateurs à des produits non réglementés.
L’ARIV reproche aux différents paliers de gouvernement d’avoir mis en œuvre des règlements sans prendre d’analyser les répercussions. C’est pourquoi l’association a engagé une entreprise pour le faire, a-t-elle fait savoir par voie de communiqué.
Une étude de la revue scientifique Addictive Behaviors aurait confirmé les résultats que l’ARIV a obtenu. S’il y a l’imposition d’une interdiction des saveurs, 17,1% des vapoteurs recommenceront à fumer, alors que 28,3% «trouveront un moyen d’obtenir des saveurs interdites , est-il mentionné dans cette communication aux médias.
Le reportage explique que de nombreux vapoteurs, incluant les jeunes, sont incités à se tourner vers le marché illicite «peu fiable, voire dangereux pour la santé et non assujetti aux taxes et impôts».
L’ARIV croit que les produits de vapotage doivent être destinés aux fumeurs adultes qui souhaitent cesser de fumer et que les jeunes et non-fumeurs ne doivent pas consommer ces produits. (J.B.)