Près de 200 membres de la branche provinciale de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC-Québec) travaillant dans l’édifice Jeanne-Sauvé du boulevard Chomedey, dans Chomedey, se sont heurtés à une ligne de piquetage, le 5 juin.
La centaine d’employés réunis avec pancartes et une sculpture de Justin Trudeau réclament du Conseil du Trésor un retour à la table de négociations pour les conventions collectives et compensations des ratés du système de paye Phénix.
«Tout le monde a bien collaboré, y compris la direction, indique le vice-président exécutif de l’AFPC-Québec, Yvon Barrière. Aucun employé n’a osé franchir les lignes de formation.»
L’AFPC-Québec a jugé insatisfaisantes les propositions déposées par le Conseil du Trésor offrant cinq jours de congé aux employés. «On voulait un dédommagement supérieur et qui continue tant que le système n’est pas fonctionnel», d’ajouter M. Barrière.
Gains
L’édifice Jeanne-Sauvé, qui abrite un centre de traitement de demandes de Service Canada, est le cinquième bâtiment théâtre d’une manifestation dans les six dernières semaines.
En avril, une action massive avait été entreprise devant 17 bureaux fédéraux dans la province, à Laval, Chicoutimi, Québec et Montréal.
Le système de paye Phénix a été instauré en février 2016 et pose problème depuis. Avec les manifestations et moyens de pression, l’AFPC-Québec a obtenu du gouvernement l’octroi d’une avance couvrant les deux-tiers d’une paye lorsque celle-ci n’est pas déposée au bon moment.