À l’occasion de la fête des Mères, les Mères au front de Laval s’adressent aux élues et élus de tous les paliers de gouvernement afin d’assurer un avenir viable à leurs enfants.
«Ne laissons pas la maison brûler avec nos enfants dedans», s’intitule la lettre ouverte qu’elles ont envoyée au maire de Laval, aux parlementaires fédéraux et provinciaux, ainsi qu’aux conseillers municipaux.
Dans celle-ci, les mères, grands-mères et arrière-grands-mères y refusent le scénario anticipé par les scientifiques et groupes d’experts «si on ne réduit pas nos émissions de gaz à effet de serre de manière drastique dès maintenant».
Ce dernier est notamment composé de canicules prolongées, montée du niveau de la mer, érosion des berges de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, ainsi qu’une capacité à produire de la nourriture moindre qu’à l’heure actuelle.
Revendications
Les groupes locaux de mères existent depuis un peu plus d’un an sur le territoire lavallois et à travers le Québec.
Les membres demandent notamment «du courage politique pour transformer les solutions en actions et éviter les pires scénarios de 2050».
Ses femmes et leurs alliés sont d’avis que le futur «ne doit pas faire l’objet de joutes entre les partis politiques» et que ces derniers doivent travailler ensemble
Pour ce faire, elles ont ciblé certaines revendications pour chaque palier gouvernemental.
En effet, elles appellent le gouvernement fédéral à cesser d’investir dans les énergies fossiles, adopter une vraie loi sur le climat contraignante et protéger la biodiversité.
De plus, au niveau provincial, les Lavalloises incitent le gouvernement à refuser le projet GNL, investir davantage dans les transports en commun et protéger les terres agricoles.
Auprès des élues et élus municipaux, les mères réclament l’amélioration des pistes cyclables pour les rendre plus sécuritaires, un traitement adéquat des eaux usés, ainsi que la protection et le nettoyage des milieux humides et naturels.
«On profite de la fête des Mères pour montrer qu’on est pas seulement entrain de s’occuper de nos enfants, affirme Isabella Pasinato, mère au front pour Ubert et signataire de la lettre ouverte. On se bat pour leur avenir et c’est important qu’on se fasse entendre.»