La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) conclut que le taux d’inoccupation national des appartements locatifs traditionnels est demeuré stable, mais l’enjeu d’abordabilité demeure une préoccupation.
Le taux d’inoccupation avait atteint un sommet en 2020 provoqué par la pandémie, mais est resté stable à 3,1% en 2021.
Or, Bob Dugan, économiste en chef à la SCHL, précise que la reprise économique ne s’est pas produite au même rythme partout et que la demande de logements locatifs a été inégale au Canada.
«Les loyers ont augmenté au Québec, en Colombie-Britannique et dans les Maritimes […] et peu de logements sont offerts aux locataires à faible revenu», explique-t-il.
En effet, dans plusieurs marchés, le nombre de logements abordables a diminué comparativement à 2020.
Parmi toutes les grandes villes du pays, Montréal a continué d’afficher l’un des loyers les plus bas (932$) malgré une croissance accélérée des loyers. (J.B.)