Alors qu’Environnement Canada annonçait la première pluie verglaçante de la saison, le Centre d’interprétation de l’eau (C.I.EAU) tenait, le 24 novembre, un webinaire sous le titre «Déglacer à flot: un danger pour l’eau?»
Portant sur les enjeux liés à l’épandage de sel sur les routes à la saison hivernale ainsi que les alternatives possibles, l’événement a pris la forme d’une discussion informelle en présence des trois fondatrices de la start-up Clean Nature, dont Anne Carabin, gagnante du Prix de la relève EAU André-Perrault en 2020.
«Le sel de voirie est bien souvent envisagé comme la solution d’office, car les autres options sont méconnues ou peu développées. Or, ses effets négatifs sur l’environnement sont indéniables», indiquait le C.I.EAU dans un communiqué pré-événement où il invitait les élus à repenser leur façon de déglacer les routes.
L’organisme dont la vocation est de promouvoir la protection et l’utilisation responsable de l’eau ajoutait: «Soulevée comme enjeu environnemental au Canada depuis quelques années, l’utilisation trop élevée de sel de chlorure menace directement les ressources en eau sous plusieurs aspects. Les écosystèmes aquatiques sont à risques, mais aussi les infrastructures de traitement qui ne sont pas adaptées pour traiter un tel contaminant.» (S.ST-A./IJL)