La Ville a engagé, le 4 février, une somme avoisinant les 700 000 $, taxes incluses, pour défrayer le coût des analyses et la préparation de plans liées à l’implantation de dos d’âne allongés aux abords des parcs et des écoles primaires du territoire.
Les mandats professionnels confiés aux firmes de génie SCN-Lavalin (440 426,68 $) et Les Services EXP (229 801,11 $) visent respectivement les rues bordant les 227 parcs de la municipalité et les 77 écoles primaires qu’opèrent les Commissions scolaires de Laval et Sir Wilfrid-Laurier sur l’île Jésus. Les sociétés mandataires assureront les services d’assistance technique durant l’exécution des travaux de ces mesures d’apaisement de la circulation, cette année et l’an prochain.
Rappel des faits
Au départ, l’administration Demers avait plutôt prévu des bordures de trottoir peintes bleues et blanches pour attirer l’attention des automobilistes afin qu’ils ralentissent et redoublent de prudence autour des écoles et des parcs.
À l’automne 2017, devant la grogne qu’avait suscitée l’apparition de ces bandes bicolores dans certains quartiers, la Ville avait aussitôt suspendu cette opération de marquage qui ciblait 300 zones avant la première neige.
Puis, à l’été 2018, en pleine crise politique qui avait privé le maire Demers de sa majorité au conseil, les 10 conseillers dissidents du Mouvement lavallois et les deux élus de l’opposition s’étaient ligués contre cette mesure hautement impopulaire, imposant son retrait définitif et l’effacement de la peinture.
Un an plus tard, en août 2019, la Ville déboursait 250 000 $ pour effacer une partie des bandes de couleur bleue et blanche. Pour des considérations financières, il avait été décidé de procéder à l’effacement du tiers des quelque 60 kilomètres de trottoirs peints à l’automne 2017, soit devant les résidences et les parcs n’offrant pas de module de jeux.
Cette volte-face aurait coûté 1 M$ aux contribuables lavallois, déplorait alors Action Laval qui chiffrait à 750 000 le marquage initial des trottoirs.