Les Conseils régionaux de l’environnement (CRE) de Laval, des Laurentides, de la Montérégie et de Montréal se réjouissent du règlement de contrôle intérimaire (RCI) sur les milieux naturels adopté par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), le 28 avril.
«Les CRE tiennent à saluer en particulier le courage des élus qui témoigne de leur volonté de placer les enjeux de déclin de la biodiversité et des changements climatiques au coeur de leurs actions», peut-on lire dans un communiqué conjoint publié au lendemain de l’adoption.
Qualifié de «geste fort», le RCI vise la protection de 12 367 nouveaux hectares en milieux terrestres et humides d’intérêt, abritant notamment des espèces menacées telles que la rainette faux-grillon de l’Ouest.
«La CMM se dote d’un outil supplémentaire pour favoriser l’atteinte des objectifs de protection du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de 17 % de superficie de milieux naturels et de 30 % de couvert forestier d’ici 2031.»
Chien de garde en matière de protection de l’environnement, le quatuor souligne qu’un tel geste était «plus que nécessaire pour stopper l’hémorragie et renverser la tendance de destruction des dernières décennies».
D’autant plus que «les milieux naturels représentent moins de 25 % du territoire de la CMM, que l’avenir de plusieurs d’entre eux sont en péril et que les pressions de développement ne cessent de s’intensifier», ne manque-t-il pas de rappeler.
Les conseils régionaux de l’environnement persistent et signent : la préservation de la biodiversité, la lutte contre les changements climatiques et l’augmentation de la résilience des milieux de vie passent immanquablement par la protection des milieux naturels.
Exhortant la ministre des Affaires municipales à entériner rapidement la recommandation des élus de la CMM, les CRE du Grand Montréal formulent également «le souhait que l’ensemble de ces milieux d’intérêts identifiés soient protégés à perpétuité et que des actions soient prises pour assurer le maintien de leur intégrité écologique».
Enfin, dans le contexte actuel d’élaboration des Plans régionaux des milieux humides et hydriques, ils lancent un appel aux Municipalités régionales de comté (MRC) à faire preuve, à leur tour, d’audace et de vision dans les enjeux entourant la protection de la biodiversité sur leurs territoires. (S.ST-A./IJL)