En réaction à une sortie publique de la Ville de Laval au sortir de 20 rencontres de médiation en vue du renouvellement de leur contrat de travail, les cols bleus rappellent que celles-ci avaient été précédées de 10 séances de négociation.
Le Syndicat des cols bleus de Laval (SCFP 4545) a exprimé sa surprise à la lecture du compte rendu de la présente négociation pour le renouvellement de sa convention collective diffusé le mercredi 10 avril par Ville de Laval sur l’intranet.
«Nous avons constaté une accélération du rythme de la négociation lors des dernières rencontres, a déclaré Stéphane Paré, conseiller syndical du SCFP, via communiqué. Nous souhaitions en venir à une entente le plus rapidement possible avec la Ville de Laval, mais ne voulions pas un règlement bâclé pour autant. Nous avons un mandat très clair de la part de nos membres et avons l’intention d’atteindre les objectifs qu’ils nous ont fixés, notamment l’éclaircissement de zones grises qui favorisent actuellement la judiciarisation des relations de travail et rendent nécessaire le dépôt de centaines de griefs chaque année.»
Dans une communication envoyée aux médias le lundi 15 avril, la partie syndicale affirme avoir soumis 29 dates de négociation aux représentants de l’administration municipale.
Jusqu’à maintenant, seulement 13 d’entre elles auraient été acceptées.
Le Syndicat des cols bleus de Laval attend également la réponse de l’employeur à la suite d’une entente qui serait survenue le 6 décembre 2023 afin de régler 230 griefs.
«Des suivis dans ces dossiers seraient une belle façon de démontrer l’engagement de l’administration municipale dans la recherche d’une entente», laisse entendre la partie syndicale dans sa sortie publique. (B.L.)