Les fonds ont été amassés grâce à la vente de sucreries et de petits objets, le tout confectionné par les élèves ayant des troubles envahissants du développement (TED). En plus de d’obtenir la collaboration des élèves de deuxième année, ils ont été aidés par leurs parents, leurs éducatrices et leurs enseignantes. C’est l’une d’elles, Édith Durand, qui a eu l’idée de cette activité.
Quelques jours avant la vente, le directeur Jasmin Clément se montrait prudent quant au montant qui serait recueilli. Vendredi, alors que les stocks étaient épuisés, il ne cachait pas son étonnement et sa joie face au résultat de l’activité. «C’est incroyable», a-t-il lancé alors que le décompte des sommes amassées n’était pas terminé.
En plus de contribuer à la campagne de la Croix-Rouge, l’activité a permis de conscientiser ces élèves de 5 à 8 ans à ce qui s’est passé en Haïti. «Plusieurs nous ont posé des questions», indique M. Clément. C’était la première fois qu’une activité de financement se déroulait pour une cause extérieure à l’école.
Pour les élèves TED, il s’agissait également de démontrer ce qu’ils sont capables de faire. «Pour certains, il s’agissait simplement d’une activité de motricité fine», admet le directeur. Il ajoute que d’autres enfants étaient plus ouverts et savaient pourquoi ils travaillaient.