Les membres du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL) ont adopté à 72 % un mandat de grève générale illimitée dans le cadre d’une assemblée générale tenue le 16 mars.
Celui-ci pourra être exercé à compter du 31 mai.
Les membres du regroupement syndical joignent ainsi leurs voix à celles des syndicats affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement qui se sont déjà prononcés favorablement pour un tel mandat de grève.
Le SERL explique cette décision par le fait qu’aucune avancée significative n’a été faite aux tables de négociation en près d’un an. Il juge que le dépôt patronal élaboré, entre autres, par le Centre de services scolaire de Laval est «odieux».
«La partie patronale doit comprendre qu’un changement s’impose et que les enseignantes et enseignants de Laval n’accepteront plus des conditions de travail insoutenables», souligne Guy Bellemare, président du SERL, par voie de communiqué.
Rappelons que le regroupement représente près de 5000 enseignantes et enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes sur le territoire de Laval.
Certains d’entre eux se disent d’ailleurs «au bord de l’épuisement car la tâche s’alourdit sans cesse et les ressources toujours aussi insuffisantes», peut-on lire dans le communiqué. (N.P./IJL)