L’étude sera menée par la firme Dessau-Soprin au coût de 16 522 $. La municipalité ayant reçu une demande de projet qui serait composé en grande partie de résidences unifamiliales, on doit s’assurer qu’il n’y aura pas de problème au niveau des eaux de ruissellement. «Pour le moment, tout va bien dans ce secteur, nous indique Jean-Claude Beaudry, du module des communications de Ville de Laval. Mais si l’étude démontre qu’il pourrait y avoir un problème advenant un développement, il faudrait améliorer le drainage soit en augmentant les ponceaux ou en ajoutant des tuyaux qui pourraient amener l’eau jusqu’à la rivière des Mille-Îles.»
Présentement, les eaux de ruissellement de la rue Sicard «se déversent en surface vers un terrain en friche. L’écoulement traverse un ponceau de l’avenue des Terrasses dans le ruisseau Sauriol. Deux autres ponceaux sont présents, sur la rue du Parc des Érables et sur le chemin de la servitude d’Hydro-Québec. Le ruisseau Sauriol se déverse par la suite dans la rivière des Mille-Îles», fait remarquer la firme Dessau-Soprin dans une lettre envoyée à la municipalité.
Milieu humide
En raison de la présence du ruisseau Sauriol, des autorisations devront être demandées au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs advenant une construction résidentielle. «Selon l’article 22, il faudra aménager une bande pour protéger le ruisseau. Également, il n’est pas omis qu’il y ait compensation dans ce dossier en raison justement de la présence de ce milieu humide», explique M. Beaudry.
Ce dernier souligne qu’on devrait aller de l’avant avec les infrastructures à l’automne prochain, mais l’échéancier est évidemment tributaire du ministère du Développement durable. «Il y a beaucoup de travail à faire avant de commencer à creuser», termine Jean-Claude Beaudry.