Actuellement, seules les routes 60, 39, 20 et 63 offrent du transport aux gens en fauteuil roulant, triporteur ou quadriporteur puisque ces autobus sont notamment équipés de rampes flip à la porte avant, qui se déploient à la verticale avant de se poser sur le trottoir.
«Le tiers de notre flotte, qui comprend quelque 300 véhicules, a ces rampes flip», explique Daniel Boismenu, chef des communications et du service à la clientèle de la STL, ajoutant que les rampes télescopiques dont sont munis d’autres autobus ont toujours eu des problèmes de fiabilité, les rendant inopérables. L’autobus est toutefois un élément à considérer parmi tant d’autres pour l’accessibilité, comme la présence de trottoirs aux arrêts et si l’environnement est sécuritaire autant à l’embarquement qu’au débarquement.
«Dans le cas de ces trois lignes, ça ne veut pas dire que tous les éléments sont là, mais il y en a suffisamment pour qu’elles aient eu le feu vert», dit-il.
Dans sa démarche, qui s’inscrit dans le cadre d’un plan soumis au ministère des Transports en 2013, la STL vise à offrir 7 lignes accessibles en 2017 et 18 en 2022 avant d’en arriver à l’objectif de 100 %. Elle devra bien sûr travailler de concert avec la Ville qui devra voir à l’aménagement du mobilier urbain.
Transport adapté
Dans les facteurs aussi à considérer pour l’accroissement de l’accessibilité au réseau, Daniel Boismenu avance les besoins supplémentaires et demandes des usagers à mobilité réduite, qui bénéficient actuellement du transport adapté, un service en croissance mentionne-t-il.
«Il y a une bonne satisfaction au niveau du transport adapté. Évidemment, il y a des contraintes en termes d’horaires, mais également des avantages, comme amener les gens de porte à porte.»
Plainte
Il y a deux semaines, une plainte aurait été déposée contre la STL pour son manque d’accessibilité par une personne à mobilité réduite à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, tel que rapporté dans un quotidien montréalais. Lors de notre entretien avec Daniel Boismenu, la semaine dernière, la STL n’avait toujours pas été contacté en lien avec ce dossier.