Étrangement, ce terrible diagnostic n’a pas provoqué de crise de larmes, d’angoisse, de dépression ou de grands changements dans sa vie. Plutôt habité par la sérénité, l’auteur et conférencier a décidé d’explorer cet état d’esprit par le biais de sa plume dans le livre Le Parcours, lancé le 6 novembre, à Sainte-Dorothée.
«Je me questionnais d’où venait cette sérénité, alors que tout le monde autour de moi était catastrophé. Je n’ai pas peur de la mort ni de la souffrance, mais ce qui me chagrine le plus, c’est d’être séparé de ceux que j’aime», confie-t-il.
Pas une autobiographie
Dans Le Parcours, le lecteur n’y retrouvera pas un contenu autobiographique ni de références à l’ésotérisme. Sans aucun filtre, Robert Brisebois laisse parler ses connaissances au sujet de la vie et la mort.
«Un flash m’est venu: le chiffre cinq. J’ai associé les cinq éléments (eau, feu, terre, air et temps) avec les cinq sens. Par exemple, le goût c’est l’eau et le temps, les oreilles. À la fin de l’écriture, il y a eu une transformation et un recentrement sur des choses que j’avais abandonnées.»
Une centaine de pages
Le Parcours est un volume de 112 pages. Un peu court diront certains, «mais la vérité, c’est jamais long», fait valoir M. Brisebois.
«Le livre est court et simple. Je voulais que ce soit accessible et interpellant», explique l’auteur.
Ce dernier travaille sur un autre projet littéraire qui verra le jour en 2014 et planche également sur un roman policier. Outre Le Parcours, il est l’auteur de quatre autres livres, dont Burn-Love, publié en avril dernier.