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À l’issue de l’assemblée générale annuelle (AGA) du parti, cet automne, le chef Marc Demers déclarait qu’ils étaient nombreux à vouloir représenter le parti dans les différents districts. «Le plus difficile sera de choisir parmi ces excellents candidats, mais ce sera aux membres du parti de trancher», disait-il.
En entrevue au Courrier Laval, le 31 octobre, Marc Demers affirme qu’il y «aura des investitures dans probablement quatre ou cinq [des six] districts orphelins et il est possible qu’il y en ait dans d’autres districts».
Considérant que les 15 conseillers élus du ML lui ont déjà tous signifié leur intention de solliciter un renouvellement de mandat, M. Demers confirme qu’il n’est pas exclu que certains doivent passer à travers une campagne à l’investiture.
«On a mis sur pied une procédure qui permet aux élus et à d’autres de sécuriser leur district, fait remarquer le chef, précisant que cette décision a été prise par le caucus. Évidemment, cette recette-là, pour l’instant, on veut la garder pour nous.»
Pour l’heure, il appert que le président du parti et candidat défait en 2013 dans Saint-Vincent-de-Paul, Éric Morasse, sera le prochain candidat du ML dans Saint-François, actuellement représenté au conseil par l’indépendant Jacques St-Jean.
«Il a les moyens de sécuriser son district et il a de bonnes chances de le sécuriser. Il travaille très, très fort et est très présent sur le terrain», se contente de dire M. Demers au sujet de M. Morasse.
Début 2017, le ML devrait rendre publics les dates et les districts où il tiendra des élections.
En mode électoral depuis 3 ans
L’échéance électorale n’est pas de nature à énerver le chef du ML et maire de Laval, qui estime faire campagne depuis trois ans.
«On est en mode électoral depuis le lendemain des élections [de 2013]. Notre réélection va dépendre de notre performance à gérer la Ville et de ce qu’on aura livré.»
En ce sens, il n’est pas inquiet. «On sait qu’on aura à défendre un bilan […] Notre taux de réalisation est très, très bon», dit-il en évoquant leurs engagements électoraux de la campagne précédente.
Il citera au passage la refonte en règle de l’appareil municipal, le règlement du dossier des zones inondables, la construction de la Place Bell et les Fêtes du 50e.
En septembre dernier, une centaine de militants du parti réitéraient leur confiance envers Marc Demers dans une proportion de 99 %. «Chez-nous, ce sont les membres qui choisissent leur chef, le pouvoir se trouve à la base», termine le principal intéressé.