Malgré une fin de rencontre crève-cœur, Boubacar Coulibaly, entraîneur-chef du FC Laval, s’est dit satisfait du résultat obtenu par ses joueurs lors du premier match de l’histoire de l’équipe en Première ligue de soccer du Québec (PLSQ).
La partie s’est terminée sur le score de 2 à 2. Laval avait pris les devants avec 15 minutes à faire au match, mais l’AS Blainville a créé l’égalité dans les arrêts de jeu.
«Je pense qu’on a dominé le match, estime Coulibaly. On a passé un bon message à la ligue contre l’équipe championne depuis quatre ans. On a manqué un peu d’efficacité devant et d’expérience, mais c’est une très bonne première.»
Celui-ci s’est joint au club après la fusion entre le FC Fabrose, Delta Laval et Chomedey. Il estime que l’objectif pour cette première saison est d’instaurer une nouvelle structure et de bâtir un club compétitif sur le long terme.
«Ç’a été un travail énorme pendant trois à quatre mois pour se rendre-là, poursuit-il. On va se présenter sur le terrain à chaque match, mais on va y aller une semaine à la fois. Tant mieux si on est dans la course [au titre] à la fin, mais je ne veux pas donner d’objectif au classement.»
À son deuxième match, le FC Laval a signé un nouveau match nul de 2 à 2, cette fois contre le Ottawa South United.
Notons que la majorité des joueurs de l’équipe n’évoluaient pas au sein de l’ancienne formation du CS Fabrose en PLSQ. Il s’agit d’une toute nouvelle formation comptant sur beaucoup de jeunes éléments.
Équipe féminine
De son côté, la formation féminine du FC Laval a connu la victoire à son premier match dans la PLSQ. Les Lavalloises se sont imposées par la marque de 3 à 1 contre le CS Longueuil. Elles ont ensuite perdu leur ouverture locale dans un match serré (3-2) contre le Celtix du Haut-Richelieu, puis subi une défaite de 5 à 0 contre le CS Monteuil lors du derby lavallois.
Tout comme pour le volet masculin, il s’agit de l’une des jeunes formations du circuit qui compte sur beaucoup de nouvelles recrues.
«On avait une équipe avec beaucoup de maturité quand nous nous sommes rendus en finale l’an dernier, note l’entraîneur-chef Angelo Jean-Baptiste qui a dirigé le CS Fabrose féminin pendant la dernière saison du club. Ç’a beaucoup changé. On a perdu au moins 10 partantes. On devait repartir le projet de zéro.»
Il estime que cette édition féminine du FC Laval représente un projet à long terme et que l’équipe devrait retrouver un niveau supérieur dans deux ans. D’ici là, il souhaite bénéficier de l’apport des leaders, telles que la capitaine Donya Salomon-Ali, pour guider son équipe vers le succès.
«Mes équipes sont généralement offensives, complète-t-il. On veut garder la possession et construire. Ce n’est pas seulement de gagner des matchs, mais plutôt de gagner avec manière. Chose certaine, on ne veut quand même pas terminer dans le bas du tableau. On vise au moins le top-5.»