La Ville entend notamment mobiliser les acteurs de la communauté d’affaires autour de la revitalisation des grandes artères commerciales, indique David De Cotis, responsable des dossiers économiques au comité exécutif.
Cette démarche, elle se fera en étroite collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCIL). Elle est d’ailleurs prévue à l’entente triennale de partenariat fraîchement ratifiée par les deux organisations.
Priorité
À la CCIL, un comité de travail ciblant cet important secteur d’activité économique est en voie d’être créé, souligne sa présidente-directrice générale, Chantal Provost.
«Le commerce de détail fait face à des changements importants. Les détaillants doivent s’adapter aux nouvelles réalités du marché», mentionne-t-elle, en évoquant l’incontournable virage du commerce en ligne.
Le défi est majeur, particulièrement pour les plus petits commerçants, reconnaît Mme Provost, qui ne cache sa préoccupation.
«Ce n’est pas juste d’avoir un site Web. Ça change la façon dont les clients achètent, mais aussi la façon dont les détaillants s’approvisionnent.»
Elle ajoute que la vente en ligne décuple non seulement la concurrence, qui n’a désormais plus de frontières, mais qu’elle implique également de redéfinir l’expérience-client et les approches de mise en marché en fonction des médias sociaux.
Quant aux enjeux liés à la formation, ils figurent parmi ses priorités.
À cet égard, l’association des gens d’affaires de Laval, dont près de 20 % des membres relèvent du marché du commerce de détail, peut compter sur un partenaire de première importance en Détail Québec, le comité sectoriel de main-d’oeuvre du commerce de détail.
«C’est un acteur clé, très engagé dans le développement des compétences liées aux employés de ce secteur en pleine transformation, qui amène une nouvelle organisation du travail», fait valoir Chantal Provost.
Le commerce de détail procure du travail à près de 20 000 personnes dans la région.