Hervé Pilon, directeur général de l’institution lavalloise, attribue ce résultat à une gestion traditionnellement serrée à Montmorency et à la croissance constante de clientèle que connaissent les cégeps de la Rive-Nord.
«Plutôt que d’opter pour des coupures, nous avons freiné des projets et avons pris des mesures d’économie, que ce soit le non-remplacement de départs à la retraite ou le non-renouvellement de mandats précis qui se terminaient, d’affirmer M. Pilon, qui est en poste depuis deux ans et demi. L’important était de protéger les services aux étudiants.»
Le DG du Collège Montmorency n’en déplore pas moins les effets pernicieux des compressions qui nuisent à de nombreux projets principalement de développement malgré un budget de plus de 70 M $.
Les modulaires
Présent désormais sur le terrain du Collège Montmorency depuis une douzaine d’années, l’ensemble de classes modulaires servant principalement à des cours du corpus général devrait disparaître complètement d’ici le mois de décembre.
Ces locaux coûtent annuellement 175 000 $.
«L’an passé, nous avions demandé une prolongation de 18 mois de la location et ce sera la dernière, soutient Hervé Pilon. Il n’est pas question de les renouveler.»
Depuis 2015, le cégep lavallois a entrepris des travaux de relèvement des toitures. Une première partie est déjà complétée. Le 15 mars, le conseil d’administration devrait autoriser un second appel d’offres pour déterminer quelle entreprise prendra en charge ces travaux, dont le début est prévu pour la fin mai. Cet exercice permettra d’ajouter bon nombre de locaux tout neufs.
Le rehaussement du devis accordé par le ministère de l’Éducation il y a quelque 18 mois, passant de 5800 à 6200 étudiants, devrait couvrir la majeure partie des coûts évalués à environ 5 à 6 M$.