Les Lavallois David Beaulieu et Tristan Lecompte se sont démarqués lors des Championnats du monde de la Commission mondiale de karaté qui ont eu lieu en octobre à Killarney, en Irlande.
David a notamment remporté deux médailles d’or et cinq d’argent dans les différentes épreuves de kata.
«Je voulais avoir au moins une médaille dans une catégorie et recevoir ma ceinture de champion du monde, explique-t-il. J’étais confiant en mes habiletés, mais j’étais quand même surpris d’avoir autant bien fait à mes premiers championnats du monde. J’étais très fier de moi.»
Tristan participait aussi à cette compétition pour une première fois. Celui-ci a mis la main sur trois médailles de bronze.
«La catégorie des 15 à 17 ans est l’une des plus difficiles, note ce dernier. Il y a beaucoup d’athlètes d’un très bon calibre. J’étais vraiment content de moi. Je vais viser la première place la prochaine fois.»
Les deux résidents de Fabreville ont notamment partagé le podium dans les divisions Hardstyle, Trad Weapons et Creative Weapons. Pendant ces épreuves, les athlètes sont évalués en fonction de leur capacité à compléter une routine en fonction de la difficulté, technique, force déployée et l’habileté.
Cheminement
Les deux athlètes de l’île Jésus se sont suivis au fil des années. Ils ont commencé le karaté à l’âge de quatre ans en étant dirigés par la boxeuse Marie-Ève Dicaire au sein de l’école Karaté Sunfuki située à Fabreville, puis Chomedey.
Ils ont ensuite poursuivi leur développement au siège social de l’organisation qui se trouve à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Ils y travaillent avec Kyoshi Pierre Saulnier.
Bien que les deux compétitionnent toujours dans les mêmes catégories, ils assurent que ça n’affecte pas leur relation. Au contraire, cela leur permet de se pousser l’un et l’autre afin de connaître de meilleures performances.
«En plus, on est du même dojo, donc c’est assez drôle, mentionne Tristan en riant. On se parle, on s’entraide et on se dit que le meilleur gagne.»
«Il y a toujours un certain niveau de compétition entre nous deux, mais ce n’est jamais toxique, ajoute David. Nous essayons toujours de devenir meilleurs. Il y a une bonne ambiance. Nous nous demandons ce que nous aurions pu faire de mieux après chaque kata.»
Le fait de toujours pouvoir s’améliorer est d’ailleurs l’une des facettes de ce sport que David apprécie le plus.
«Il n’y a jamais de limite, précise le Lavallois. Il y a toujours quelque chose à apprendre ou améliorer. C’est pratiquement impossible de maîtriser ce sport à 100%, donc on peut toujours chercher à devenir meilleur.»
«J’aime trop ça, assure quant à lui Tristan qui partage le même avis. C’est rendu une routine et je ne me sentirais vraiment pas bien si je devais arrêter le karaté. C’est le sport que j’aime le plus. Une passion. Je pense ne jamais arrêter.»
Autres médailles
Les deux Lavallois partagent le même objectif pour la prochaine année: retourner à cette compétition pour faire le plein de médailles.
Ils auront une dernière opportunité de le faire dans la catégorie 15 à 17 ans. Ils n’ont pas encore de plans pour la suite, même s’ils confirment vouloir continuer à pratiquer ce sport au niveau sénior.
«J’aimerais continuer le karaté et performer encore plus, note Tristan. Il faut aussi que je finisse l’école, puis on verra.»
«Je n’ai pas vraiment pensé au futur, mais j’aimerais peut-être me partir une école de karaté. J’ai commencé à donner des cours à des jeunes et j’aime vraiment ça. Sinon, c’est sûr que je veux continuer la compétition», complète David.