Dans une démarche visant à contrer le déclin de la biodiversité, la Ville de Laval exhorte ses citoyens à retarder la première tonte de pelouse de quelques semaines.
L’administration Boyer profite du Jour de la Terre – ce samedi 22 avril – pour s’engager dans deux initiatives d’envergure, dont le Défi pissenlits.
«Nous reconnaissons l’importance de mettre en place des mesures concrètes pour préserver la biodiversité. Nous pensons également qu’au-delà de notre engagement organisationnel, la participation citoyenne doit contribuer à freiner son déclin.»
Voilà ce que déclarait hier par voie de communiqué l’élu responsable de l’environnement, la transition écologique et l’urgence climatique au comité exécutif, Alexandre Warnet.
Un printemps avec des pissenlits
Les Lavallois sont invités à relever le Défi pissenlits, une initiative de l’entreprise Miel&Co, en les laissant fleurir ce printemps.
«Une fois en fleurs, les pissenlits sont la première source de nourriture des abeilles au printemps, alors que leur nectar et leur pollen sont essentiels à tous les pollinisateurs», fait valoir la Ville en évoquant, entre autres, les bourdons, les guêpes et les papillons.
Pour emboîter le pas, les citoyens sont invités à découper l’affichette se trouvant dans l’édition printanière du bulletin municipal Vivre à Laval et la coller dans une fenêtre à l’avant de leur maison. L’affichette est également disponible sur le site Web de la Ville.
Pour toute la période de floraison des pissenlits, la Ville relèvera le défi en laissant l’herbe pousser sur plusieurs terrains municipaux, dont ceux de la bibliothèque Gabrielle-Roy, du pavillon du Bois-Papineau et celui abritant le Cosmodôme et le Musée de la santé Armand-Frappier.
Autre défi
Également, la Municipalité participera au Défi nature urbaine de la région du Grand Montréal du 28 avril au 1er mai, encourageant du coup les Lavallois à faire de même.
Durant ces quatre jours, tous sont invités à prendre des photos de la faune et de la flore locales et à les téléverser sur l’application ou le site Web iNaturalist.
Seule exigence requise: les photos doivent être prises dans l’une des 82 municipalités membres de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), dont Laval fait évidemment partie.
«L’événement, qui était au départ un défi amical entre les villes de Los Angeles et de San Francisco, inspire maintenant des gens de partout sur la planète», peut-on lire dans le communiqué publié par la Ville.
L’an dernier, les organisateurs ont recensé plus de 1,7 million d’observations à travers 445 villes disséminées dans près d’une cinquantaine de pays.
Pour une 2e année successive, le Défi nature urbaine de la région du Grand Montréal est organisé par Technoparc Oiseaux et le réseau Biodiversité au campus. En 2022, la région s’était hissée au 2e rang parmi les 42 villes canadiennes participantes.
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