La Ville de Laval a récemment pris connaissance des grandes lignes de la réforme policière suggérée par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), souhaitant rapidement apporter certaines précisions quant aux recommandations qui la concernent.
Le SPVM a notamment recommandé au Comité consultatif sur la réalité policière (CCRP) de mener une étude sur la possibilité de fusionner les administrations des polices de Montréal, Laval et Longueuil.
À cet effet, la Ville tient à préciser que cette proposition ne correspond pas aux orientations poursuivies à Laval. Elle souhaite conserver son service local et de proximité.
Similitudes et divergences
Cependant, quelques éléments relevés dans le rapport du SPVM se rapprochent des recommandations comprises dans le mémoire déposé au CCRP par Laval.
On y recommande plutôt de favoriser le partage d’information et d’expertise, ainsi que poursuivre le travail d’équipe sur des dossiers spéciaux.
On veut aussi trouver un moyen plus équitable de financer les corps de police, par exemple, au prorata de la population, considérant qu’actuellement, la population lavalloise paie pour des services rendus par la Sûreté du Québec et le SPVM.
«Pourrions-nous améliorer certaines de nos actions en partageant davantage notre expertise? J’en suis convaincu», a d’abord déclaré Marc Demers, via communiqué.
Le maire de Laval a ensuite précisé qu’«il n’est pas question de fusionner nos services de police et d’abandonner toute autonomie. En plus d’avoir entamé une démarche visant la refonte complète de notre Service de police, nous avons déjà mis en place différentes mesures pour contrôler les coûts d’opération et obtenir des gains d’efficience au sein de nos services policiers.»
Dans sa sortie publique, la Ville de Laval a finalement indiqué qu’elle prendra le temps de s’approprier le contenu du rapport avant de faire de plus amples commentaires. (B.L.)