Mis à jour le 22 octobre 2025 à 09h47
À l’approche du scrutin du 2 novembre, l’économie locale figure au centre des débats municipaux. Les partis en lice, Mouvement lavallois, Parti Laval et Action Laval, proposent des visions contrastées de la gestion et du développement économique de la ville, chacune avec des implications concrètes pour les entreprises et institutions lavalloises.
Par Alexandre Liogier, conseiller en développement durable et économie circulaire
Pour le maire sortant Stéphane Boyer et le Mouvement lavallois, la priorité est claire : miser sur l’essentiel. Le programme met de l’avant un investissement majeur dans les infrastructures (routes, réseaux d’eau, parcs) afin de renforcer l’attractivité économique de Laval tout en maintenant une discipline budgétaire. L’administration promet aussi de poursuivre des politiques d’approvisionnement responsables, qui favorisent les retombées locales, et de soutenir la transition écologique comme levier de croissance.
De son côté, Claude Larochelle et le Parti Laval insistent sur une gestion municipale plus rigoureuse. Le parti souhaite recentrer les dépenses sur les services de base, mieux encadrer les contrats externes et lutter contre le gaspillage administratif. L’objectif affiché : offrir des services de proximité efficaces, tout en limitant la pression fiscale sur les citoyens et les commerçants.
Enfin, Frédéric Mayer et Action Laval axent leur programme sur des projets structurants. Le parti propose notamment le développement d’un hub industriel à l’est de Laval et la création d’un centre de foire au centre-ville. Ces initiatives s’accompagnent d’une refonte de la mobilité pour mieux desservir les zones d’emploi et soutenir la croissance des entreprises locales.
Dans ce contexte, les électeurs auront à choisir entre trois approches distinctes : la stabilité et l’entretien des acquis, l’efficacité et la rigueur financière, ou la relance par de grands projets de développement. Autant de choix qui influenceront directement l’environnement économique et les conditions d’affaires à Laval pour les prochaines années.



