La Fondation Lionel-Groulx se réjouit de l’entrée en vigueur prochaine de l’article 1 de la loi 104.
Celle-ci a pour effet de rendre exclusive l’utilisation du français dans ses communications écrites avec les gouvernements et personnes morales établies au Québec.
Rappelons que la loi 104 a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 2002 dans la foulée des États généraux sur la situation et l’avenir de la langue français au Québec.
Contrairement à plusieurs des autres dispositions, l’article 1 de la loi n’avait pas été mise en application dès l’adoption.
Une décision qui a contribué «au bilinguisme institutionnel de l’État québécois», selon la Fondation Lionel-Groulx.
«Dans le contexte où l’anglais s’est imposé de plus en plus ces dernières années dans les communications de l’État, ce geste peut sembler audacieux, pourtant, rien n’est plus normal pour un gouvernement que de communiquer uniquement dans sa seule langue officielle », affirme Myriam D’Arcy, directrice générale de la Fondation, via communiqué.
L’entrée en vigueur imminente constituera «un très fort incitatif à franciser les milieux de travail». (C.R.)