L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) a salué la nouvelle mesure mise en place par le gouvernement du Québec afin de permettre aux infirmières praticiennes spécialisées (IPS) du Québec de prendre en charge des patients de première ligne.
Le regroupement souhaite voir l’instance gouvernementale poursuivre dans cette direction pour l’ensemble du réseau de la santé.
«Le système de santé actuel est alourdi par une trop grande dépendance à une catégorie limitée de professionnels, les médecins, estime le Lavallois Pierre Lynch, président de l’AQDR, par communiqué. On ne peut pas remplacer les médecins, mais il y a moyen de répartir la tâche lorsque des professionnelles de la santé, comme les IPS, sont amplement capables de le faire.»
L’association milite pour un meilleur accès aux soins de première ligne, ainsi que pour un véritable virage vers le maintien à domicile.
Elle croit toutefois que la rareté de la main-d’œuvre fait en sorte que l’interdisciplinarité et l’implication de toute un éventail de professionnels de la santé seront nécessaires afin de pouvoir offrir des services adéquats à la population vieillissante.
«Les progrès doivent se poursuivre, et ce, à un rythme plus important. On ne peut pas poursuivre dans une logique de chasse gardée : la santé des gens, c’est trop important et cela doit demeurer la priorité numéro un. La mesure annoncée hier me porte à croire qu’il y a de l’espoir que bientôt, de nouveaux partages de responsabilités pourraient être annoncés», complète M. Lynch. (N.P.)