L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) s’est prononcée en faveur d’un mandat de grève d’une durée d’au plus 10 jours dans le cadre d’un conseil général.
Elle prévoit soumettre une proposition à ses 60 000 membres en assemblée générale, incluant les 2900 membres du territoire lavallois.
Cette décision survient à la suite d’une médiation qui, selon le regroupement, s’enlise en raison des refus du gouvernement provincial d’aborder les solutions proposées pour améliorer les conditions de travail.
«Les propositions évoquées par les porte-parole du Conseil du trésor constituent des reculs majeurs, qui auraient comme effet d’augmenter la surcharge de travail et de favoriser l’exode de nos membres du réseau public de la santé et des services sociaux», affirme Natacha Pelchat, représentante nationale de l’APTS, par voie de communiqué.
L’organisation syndicale précise que les membres seront appelés à voter pour ce mandat de grève dans le cadre d’assemblées générales qui se feront après le 29 mars, soit à la fin de la période de médiation actuelle.
Rappelons que la convention collective des membres de l’APTS est échue depuis maintenant plus d’un an.
«Nous avons négocié de bonne foi, ajoute Mme Pelchat. Nous avons priorisé nos demandes. Nous avons travaillé dans un contexte pandémique où l’on a suspendu les droits inclus dans notre contrat de travail. Nous tenons le réseau à bout de bras depuis des années, réforme après réforme, et ce au détriment de notre santé physique et mentale.»
Elle conclut en affirmant que la situation est particulièrement problématique au Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval où «la pénurie de main-d’œuvre est généralisée».
Les résultats des consultations devraient être connus à la mi-mai. (N.P./IJL)