Ils peuvent dire mission accomplie puisqu’ils ont réussi avec succès leur intégration. Pour ces élèves, cette fin d’année scolaire marque une petite victoire, celle où ils quitteront les classes pour enfants ayant des troubles de comportement, maintenant appelés soutien au comportement (SC), pour être intégrés dans des classes ordinaires ou pour élèves ayant seulement des difficultés d’apprentissage.
«C’est une année record, lance fièrement l’enseignante Karyne Brousseau. Nous avons eu 69 % de taux de réussite. Ce défi d’intégration est une longue étape remplie d’embûches, de persévérance, courage, travail et détermination.»
Pour plusieurs d’entre eux, c’était la première fois de leur vie qu’ils étaient honorés pour un succès au plan scolaire. «Ces jeunes étaient en groupes fermés, pour certains, depuis leur maternelle. C’est donc un exploit incommensurable pour eux de s’en sortir. C’est excellent pour leur estime de soi», insiste Mme Brousseau.
Enseigner à des jeunes présentant de tels troubles de comportement, «c’est émotif et c’est physique. On doit souvent gérer des crises.»
Surprise inattendue
Les enseignants avaient réservé une surprise de taille aux élèves en invitant l’humoriste et auteur, Jérémy Demay. Motivateur né, il a fait quelques blagues en s’assurant de passer son message. «La volonté est l’ingrédient numéro un de la réussite et je dois dire que vous en avez pour avoir atteint votre objectif: intégration réussie», souligne d’entrée de jeu Jérémy Demay.
Il a insisté sur l’importance de croire en ses rêves et de mettre de l’avant le slogan de Nike, «Faites-le» (Just do it).
Il a raconté qu’il avait déjà fait une dépression dans le passé et qu’il avait un mal de vivre. «J’avais de la difficulté à me lever le matin. La volonté m’a aidé.»
Malgré son succès et sa notoriété, il reconnaît avoir encore des peurs et des doutes. «Vous êtes inspirants. Chacun de vous a quelque chose à faire sur cette terre. Il s’agit de la trouver et d’écouter votre cœur. Je vous souhaite beaucoup de bonheur», conclut-il.
Confiance en soi
La mère de Charles, Anne-Marie Vincent, indique avoir vu un changement notoire dans le comportement de son fils depuis qu’il fréquente la Poly-Jeunesse. «Il a pris confiance en lui et a plus de maturité. Poly-Jeunesse fut une agréable découverte pour nous.»
Elle avoue qu’il est difficile quotidiennement de le motiver et de l’encourager. «C’est épuisant, car il faut toujours tenir les guides serrés.»
Charles Meunier a été qualifié par l’enseignante de drôle et attachant. Son plus grand défi est de travailler. «Je n’aime pas l’école, dit-il. Toutefois, je sais qu’il faut travailler pour réussir.»
Pour sa part, la mère de Mia Sorel-Labecque, Julie Sorel, ressent une grande fierté pour sa fille étudiant en première secondaire. «Ce fut beaucoup d’efforts et de longues discussions au cours de l’année. Depuis que ma fille est au monde qu’elle est étiquetée TC. Je suis contente, car elle a passé au travers.»
Larmes de joie
Erwin Jean-Charles et sa mère Régine ont versé des larmes de joie. «C’est l’accomplissement de tous mes efforts, mentionne avec fierté Erwin, âgé de 13 ans. J’ai beaucoup de difficulté à me concentrer. Le sport m’aide énormément.»
Regine Jean-Charles ne cache pas qu’elle espérait depuis longtemps que son fils échappe à cette étiquette de TC. «Je n’aimais pas le fait qu’il soit dans une classe fréquentée exclusivement par des jeunes ayant des troubles du comportement. Ça m’inquiétait.»
Mme Jean-Charles a constaté que son fils était très bien encadré à Poly-Jeunesse. «Je suis tellement fière de lui», termine-t-elle en essuyant les larmes sur son visage.
Ils peuvent dire mission accomplie puisqu’ils ont réussi avec succès leur intégration. Pour ces élèves, cette fin d’année scolaire marque une petite victoire, celle où ils quitteront les classes pour enfants ayant des troubles de comportement, maintenant appelés soutien au comportement (SC), pour être intégrés dans des classes ordinaires ou pour élèves ayant seulement des difficultés d’apprentissage.
«C’est une année record, lance fièrement l’enseignante Karyne Brousseau. Nous avons eu 69 % de taux de réussite. Ce défi d’intégration est une longue étape remplie d’embûches, de persévérance, courage, travail et détermination.»
Pour plusieurs d’entre eux, c’était la première fois de leur vie qu’ils étaient honorés pour un succès au plan scolaire. «Ces jeunes étaient en groupes fermés, pour certains, depuis leur maternelle. C’est donc un exploit incommensurable pour eux de s’en sortir. C’est excellent pour leur estime de soi», insiste Mme Brousseau.
Enseigner à des jeunes présentant de tels troubles de comportement, «c’est émotif et c’est physique. On doit souvent gérer des crises.»
Surprise inattendue
Les enseignants avaient réservé une surprise de taille aux élèves en invitant l’humoriste et auteur, Jérémy Demay. Motivateur né, il a fait quelques blagues en s’assurant de passer son message. «La volonté est l’ingrédient numéro un de la réussite et je dois dire que vous en avez pour avoir atteint votre objectif: intégration réussie», souligne d’entrée de jeu Jérémy Demay.
Il a insisté sur l’importance de croire en ses rêves et de mettre de l’avant le slogan de Nike, «Faites-le» (Just do it).
Il a raconté qu’il avait déjà fait une dépression dans le passé et qu’il avait un mal de vivre. «J’avais de la difficulté à me lever le matin. La volonté m’a aidé.»
Malgré son succès et sa notoriété, il reconnaît avoir encore des peurs et des doutes. «Vous êtes inspirants. Chacun de vous a quelque chose à faire sur cette terre. Il s’agit de la trouver et d’écouter votre cœur. Je vous souhaite beaucoup de bonheur», conclut-il.
Confiance en soi
La mère de Charles, Anne-Marie Vincent, indique avoir vu un changement notoire dans le comportement de son fils depuis qu’il fréquente la Poly-Jeunesse. «Il a pris confiance en lui et a plus de maturité. Poly-Jeunesse fut une agréable découverte pour nous.»
Elle avoue qu’il est difficile quotidiennement de le motiver et de l’encourager. «C’est épuisant, car il faut toujours tenir les guides serrés.»
Charles Meunier a été qualifié par l’enseignante de drôle et attachant. Son plus grand défi est de travailler. «Je n’aime pas l’école, dit-il. Toutefois, je sais qu’il faut travailler pour réussir.»
Pour sa part, la mère de Mia Sorel-Labecque, Julie Sorel, ressent une grande fierté pour sa fille étudiant en première secondaire. «Ce fut beaucoup d’efforts et de longues discussions au cours de l’année. Depuis que ma fille est au monde qu’elle est étiquetée TC. Je suis contente, car elle a passé au travers.»
Larmes de joie
Erwin Jean-Charles et sa mère Régine ont versé des larmes de joie. «C’est l’accomplissement de tous mes efforts, mentionne avec fierté Erwin, âgé de 13 ans. J’ai beaucoup de difficulté à me concentrer. Le sport m’aide énormément.»
Regine Jean-Charles ne cache pas qu’elle espérait depuis longtemps que son fils échappe à cette étiquette de TC. «Je n’aimais pas le fait qu’il soit dans une classe fréquentée exclusivement par des jeunes ayant des troubles du comportement. Ça m’inquiétait.»
Mme Jean-Charles a constaté que son fils était très bien encadré à Poly-Jeunesse. «Je suis tellement fière de lui», termine-t-elle en essuyant les larmes sur son visage.